SociétéAssurance chômage: ces nouvelles règles pénalisantes pour les seniors
De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
IllustrationIstockVendredi 14 octobre, Lola, une jeune adolescente de 12 ans a été retrouvée sans vie dans une malle. La thèse du trafic d'organes évoquée ce week-end est-elle toujours d'actualité ? Quelles sont les pistes explorées ? On fait le point.
Un profil déséquilibré dans une affaire macabre. Dahbia B. une femme sans domicile fixe âgée de 24 ans est la principale suspecte dans l’affaire du meurtre de Lola. Totalement inconnue de la famille, elle avait été filmée en compagnie de la jeune adolescente de 12 ans par les caméras de vidéosurveillance de la résidence de la victime, juste avant sa disparition, dans l'après-midi du 14 octobre.
Plus tard danscette sombre journée, la femme a été aperçue par des habitants du quartier qui, sans comprendre ce qui se passait sous leurs yeux, ont assisté à des comportements étranges.
Meurtre de Lola : le profil de la principale suspecte
"On l’a vue rentrer dans l’immeuble, elle était toute seule, après elle est ressortie un peu plus loin. On l’a vue une demi-heure plus tard avec une malle, elle parlait un peu avec tout le monde, elle avait l’air un peu folle", raconte l’un d’eux auprès de BFMTV, tout en assurant que rien ne permettait de penser que le corps de l’enfant se trouvait dans cette malle.
"Elle se trimballait avec la malle, elle l’a même laissée devant le café, elle est partie en face à la boulangerie acheter un croissant comme si de rien n’était", témoigne-t-il.
Vidéo du jour
Principale suspecte dans cette affaire, Dahbia B devrait être entendue ce lundi 17 octobre 2022 par un juge d’instruction en vue d’une mise en examen. Un de ses amis devrait connaîtra le même sort aujourd’hui. Âgé d’une quarantaine d'années, il est suspecté d’avoir aidé à transporter la malle contenant le corps de l’enfant.
Pour l’heure, si l’enquête avance, le mobile du meurtre n’est pas encore certain. La première thèse évoquée par la police était le trafic d'organes...
Meurtre de Lola : la thèse du trafic d’organe
Dans le cadre de l’enquête sur le meurtre de Lola, une information judiciaire a été ouverte ce lundi 17 octobre pour les chefs de "meurtre sur mineure de moins de 15 ans en lien avec un viol commis avec actes de torture et de barbarie", "viol sur mineur de 15 ans avec actes de torture et de barbarie", et "recel de cadavre", a révélé le parquet de Paris auprès de BFMTV.
Ce week-end, la thèse évoquée pour le mobile du meurtre était celle du trafic d’organes. Cependant, elle ne semble plus du tout privilégiée par les enquêteurs et serait même potentiellement écartée, ont appris nos confrères.
Ainsi, le mobile est pour l’heure inconnue, mais le profil de la victime semblerait favoriser une autre thèse.
Meurtre de Lola : un crime gratuit ?
La suspecte "avait l’air un peu folle" selon les propos d’un riverain au micro de BFMTV. Une piste qui est envisagée par les enquêteurs puisqu’une source proche de l’enquête aurait confié au Parisien qu’elle pourrait être atteinte de "potentiels troubles psychiatriques". Une future expertise psychiatrique pourra ainsi permettre aux policiers d’avoir davantage de certitude sur la question.
Dimanche soir, la piste privilégiée serait celle d’un meurtre gratuit et insensé, et donc sans mobile précis.
