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Issei Sagawa, plus connu sous son surnom macabre (et quelque peu problématique) de "cannibale japonais" est décédé le 24 novembre à l’âge de 73 ans, des suites d’une pneumonie. Il s’était fait connaître en 1981, alors qui était étudiant à Paris. Il avait tué, violé et mangé une jeune Néerlandaise de 24 ans, qui suivait alors une maîtrise de littérature comparée à la Sorbonne, tout comme lui.
Ses funérailles ont déjà eu lieu, au Japon et en petit comité. Le jeune homme avait 31 ans au moment des faits. Mais ses "pulsions" cannibales auraient toujours été là, et ne se seraient pas dissipées par la suite non plus… Il avait tué sa victime d’un tir de carabine, avant de la dépecer et de cuisiner une partie de ses restes qu’il aurait consommés, comme le rapporte Orange actu.
Issei Sagawa : un crime d’une violence inouïe
Ne disposant pas d’un congélateur pour conserver la dépouille de sa victime et craignant qu’une odeur trop forte de décomposition ne le fasse découvrir, Issei Sagawa découpe le cadavre et le dissimule dans deux valises, qu’il emmène au bois de Boulogne en taxi, où il les charge dans un caddie. Alors qu’il croise un couple de promeneurs, les valises tombent et s’ouvrent en partie. Les promeneurs intrigués s’approchent pour lui poser des questions, et le tueur prend la fuite.
Le couple, horrifié, appelle alors la police après avoir compris la nature du contenu de la valise. Issei Sagawa sera interpellé peu de temps après, grâce au témoignage de son chauffeur de taxi. Le tueur cannibale sera alors confronté aux conséquences de ses actes…
Une fois interpellé, Issei Sagawa revendique les faits et explique qu’il s’agit pour lui "d’un acte artistique". Il fera l’objet d’une expertise psychiatrique longue d’un an, et effectuée par trois psychologues différents, qui peinent à se mettre d’accord sur un verdict. Les experts finissent malgré tout par conclure à l’irresponsabilité pénale d’Issei, et recommandent alors son internement face au danger qu’il pose. Il est alors interné pour un an dans une Unité pour malades difficiles à Villejuif. Après cette année, il est transféré dans un autre hôpital psychiatrique, cette fois-ci au Japon. Il est libéré le 13 aout 1985. Après sa libération, il tente de trouver du travail en tant que professeur, mais perd son emploi une fois son identité découverte par les élèves. Commence alors sa vie de célébrité. L’après crime est presque le plus grave dans toute cette histoire. Une fois sorti d’internement, Issei Sagawa est devenu extrêmement connu, dans son Japon natal, en France, mais également de par le monde. Il se met alors à écrire d’innombrables livres sur lui–même, et sur son crime. Qui plus est, des livres qui ont du succès… Comble du mauvais goût : il commence à apparaître dans des spots publicitaires pour des restaurants servant majoritairement de la viande… Il décroche également un rôle dans un film érotique dans lequel son personnage est mis en scène aux côtés d’une jeune Néerlandaise.Issei Sagawa : les conséquences de ses actes
Issei Sagawa : une célébrité mal placée