Après des semaines d’insomnie, Caroline Darian avait annoncé qu’elle entrait en clinique plusieurs jours pour “pouvoir dormir”. Elle est de retour devant la cour criminelle du Vaucluse pour “affronter”...
La question est toujours sur toutes les lèvres : "que s'est-il passé le samedi 8 juillet 2023 dans la commune du Haut-Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence ?" Ce jour-là,Émile, 2 ans et demi, se trouve avec ses grands-parents maternels, chez qui il s'apprête à passer ses vacances d'été.
Mais dans l'après-midi, tout bascule : l'enfant se volatilise. Désespérée, en début de soirée, la grand-mère maternelle du garçonnet finit par appeler les gendarmes pour déclarer la disparition de son petit-fils. L'alerte est prise très au sérieux. Depuis presque quatre mois qui se sont écoulés depuis la disparition du petit, les gendarmes ont suivi de nombreuses pistes. Sans résultats probants...
L'hiver en faveur de l'enquête
Mais s'il est compliqué de garder espoir, l'arrivée de l'hiver pourrait donner un nouvel élan à l'enquête. Selon François Daoust ancien directeur de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (I RCGN), "sans végétation, le terrain apparaît sous un autre jour et il est assez fréquent qu’on retrouve des corps à cette période". Cela signifie que les enquêteurs pourraient découvrir des recoins de nature alors jusque-là invisible.
Dernièrement, c'est le domicile d'un agriculteur de la région qui a été perquisitionné à deux reprises, pour tenter d'y trouver des indices. En vain. Des plongeurs se sont également attelés à la fouille d'un plan d'eau du Haut-Vernet, hameau où le petit garçon a disparu, mais rien n'y a été retrouvé non plus. Alors, pour être plus efficace, les gendarmes ont décidé de réduire leur champ de recherche à trois endroits bien distincts.
Un champ de recherche réduit
Pour plus d'efficacité, les gendarmes ont décidé de retreindre leur champ de recherche à trois endroits distincts. Les enquêteurs vont se rendre sur place. Selon nos confrères de Femme actuelle, les gendarmes s'intéressent de très près à trois lieux stratégiques.
Ces endroits ont été pistés par les équipes cynophiles : "Les Saint-Hubert, spécialisés dans la recherche de molécules odorantes sur le sol, 'marquent' à trois reprises : devant la fontaine mais aussi vers l a cabane des enfants, située derrière la maison de la famille et sur la route principale qui descend vers le Vernet", détaillent nos confrères.
Pour les appuyer dans leurs recherches plusieurs races de chiens vont être mobilisés.
Sept chiens sont mobilisés pour pister
"Le Saint-Hubert arrive à pister sur un délai plus long, mais s'il arrive aussi à travailler sur une zone brouillée. Si on lui présente une odeur de référence, il va être en capacité de remonter l'odeur la plus ancienne à la plus proche", précisait Bruno Mourier, chef de la brigade cynophile de la gendarmerie du Gard auprès de nos confrères d e BFMTV, le 10 juillet 2023.
Plusieurs races de chiens vont être utilisées pour pister l'enfant. En effet, après les Saint-Hubert, des bergers allemands et des malinois sont arrivés sur les lieux de la disparition d'Émile pour mener des "recherches de restes humains (RRH)".
"Au Vernet, sept chiens sont mobilisés : nous avons cinq malinois et un berger belge springer. Ils sont formés à reconnaître une odeur différente de celle des chiens engagés au début", précise le Service d'informations et de relations publiques des armées, interrogé par Le Figaro, l e 31 juillet 2023.