Ce lundi 25 novembre est celui de la journée internationale de lutte contre la violence faite aux femmes. Zoom sur The Sorority, cette application réservée aux femmes et aux minorités de genre qui propose de leur...
Depuis 2017, une maison près de l’aérodrome de Nogaro, dans le Gers, est le théâtre des pires atrocités. Cette année-là, un Ivorien de 42 ans emménage, après avoir racheté la propriété à un belge. Très vite, il est rejoint par sa femme, puis… par les 4 sœurs de celle-ci, toutes françaises et âgées de 32 à 42 ans. Les enfants de ces dernières, évidemment, sont aussi de la partie.
Si bien qu’on s’entasse désormais, dans cette grande bâtisse, à 29 enfants et 5 femmes. Les conditions de vie sont extrêmement précaires. Et surtout, le « maître des lieux » s’adonnerait à de terribles sévices sur les femmes et leurs enfants.
Il y a quelques jours, l’une des sœurs est parvenue à s’échapper de la maison, et se rend auprès de la police, où elle raconte ce qu’elle aurait vécu pendant des années.
Le quadragénaire, qui serait en réalité en relation polygame avec trois des sœurs, l’aurait violée, frappée et séquestrée, mais il n'en serait pas resté là, et aurait fait subir des sévices similaires aux les autres occupants de la maisonnée.
Coups de tuyaux, enfermement et sévices sexuels
Les femmes seraient régulièrement contraintes d'avoir des rapports non consentis. Et les enfants, frappés avec une rare violence, avec des tuyaux, des ceintures… Ils sont parfois enfermés dans le noir pendant plusieurs heures, et auraient même subi des sévices sexuels.
Leur bourreau aurait pris soin de ne les laisser porter que des vêtements amples à l’école, même en plein été, afin que les traces de coups n’interpellent personne.
Pire encore : les femmes qui se trouvaient avec lui auraient également participé aux coups.
Après les révélations de la « fugitive », le quadragénaire est placé en garde vue le 5 avril 2022. Lors d’une perquisition sur les lieux, les enquêteurs découvrent alors les conditions de vie « miséreuses » de l'habitat. Dans la maison, les volets sont constamment fermés, et les habitants contraints à l'isolement, hormis pour aller faire des courses et aller à l'école.
Pour le vice-procureur de la République d’Auch, dans ce climat de « violence intrafamiliale », les membres de la couvée vivaient dans la terreur permanente.
A l’issue de sa garde à vue, l’homme a été mis en examen pour « viols sur mineurs de 15 ans avec actes de barbarie », rapporte le Dauphiné Libéré. Trois des femmes ont également été mises en examen et placées sous contrôle judiciaire pour « violences volontaires » sur mineurs et « non dénonciation de crimes ». Une quatrième est en fuite.
Selon France 3, le mis en cause serait radicalisé et fiché S. Il était le père 27 des 28 enfants présents dans la maisonnée, qu’il aurait eus avec son épouse et ses trois « compagnes ».