De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Nicolas Sarkozy
Nicolas Sarkozy est entré très tôt dans le politique. Un milieu dans lequel il a connu des hauts et des bas...
L'échec de 1995 : il soutient le mauvais candidat
En 1993, Edouard Balladur devient Premier ministre RPR auprès du président François Mitterrand. À l'époque, Nicolas Sarkozy est en pleine ascension politique et il obtient le poste de ministre du Budget.
Pour l'élection présidentielle de 1995, c'est donc tout naturellement que Nicolas Sarkozy soutient en tant que porte-parole le Premier ministre sortant, qui se porte candidat pour représenter le RPR. Mais cette année-là, c'est Jacques Chirac qui sera élu du côté RPR, puis président de la République.
Pour le punir de ne pas l'avoir soutenu, Jacques Chirac ne lui donnera aucun poste de ministre dans le premier gouvernement d'Alain Juppé. C'est le début de sa période de "traversée du désert" politique.
Le succès de 2002 : le soutient à Jacques Chirac
Candidat pour sa réelection à la présidence, Jacques Chirac se retrouve au second tour face à Jean-Marie Le Pen. Cette fois-ci, Nicolas Sarkozy ne s'y est pas trompé, il fait partie de l'équipe Chirac.
Cependant, à la surprise générale, il n'obtient pas le poste de Premier ministre, offert à Jean-Pierre Raffarin, mais seulement celui de ministre de l'Intérieur. Une mission qu'il prend très au sérieux, et dans laquelle il s'implique totalement. Il est partout, réagit sur tout : il est la véritable vedette du gouvernement. Il débute à cette époque son irrésistible ascension populaire.
Le succès de 2004 : l'élection à la présidence de l'UMP
En 2004, rattrapé par ses problèmes judiciaires, Alain Juppé doit quitter la tête de l'UMP. Nicolas Sarkozy déclare alors vouloir se présenter à la tête du parti. Mais comme le lui présice Jacqies Chirac, il ne peut occuper le poste de président de l'UMP en même temps que son poste de ministre. Nicolas Sarkozy démissionne donc de son ministère et devient chef de l'UMP.
Le "non" massif au référendum sur la constitution européenne pousse le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin vers la sortie, et le nouveau Premier ministre, Dominique de Villepin, rappelle Nicolas Sarkozy en 2005, pour reprendre le ministère de l'Intérieur.
L'échec de 2007 : le bling-bling
Après son élection à la présidence de la République en mai 2007, Nicolas Sarkozy s'empresse d'aller fêter ça dans le luxueux restaurant du Fouquet's sur les Champs-Elysées, avant de partir quelques jours sur le yacht de son ami Vincent Bolloré. Les Français, au bord de la crise de 2008, ne lui pardonneront jamais cet étalage d'argent...
© European People's Party / Wikimédia Commons
François Hollande
Si François Hollande n'a jamais été élu aux plus hauts postes, ou désigné ministre, il ne profite pas moins d'une longue carrière politique...
Le succès de 1981 : membre de l'équipe de François Mitterrand
A sa sortie de l'ENA, François Hollande entre rapidement dans l'équipe de François Mitterrand, et s'occupe des questions économiques.
Cette année-là, François Mitterrand teste aussi son poulain en l'envoyant en Corrèze, face à Jacques Chirac, pour les élections législatives. Il échoue néanmoins dès le premier tour.
Le succès de 1997 : la présidence du Parti socialiste
Au départ, François Hollande n'a pas vraiment de légitimité à la tête du Parti socialiste. Lionel Jospin vient d'abandonner le poste pour celui de Premier ministre de cohabitation auprès de Jacques Chirac, et désigne François Hollande comme successeur.
Sa réelle légitimité arrive un peu plus tard, au Congrès de Brest, lorsqu'il est élu président du parti avec 91% des voix.
L'échec de 2004 : le "non" à la constitution européenne
Au moment du référendum sur la constitution européenne, François Hollande se prononce en faveur du "oui", contrairement à d'autres ténors du Parti socialiste. Lorsque le "non" gagne, il essuie les critiques et les moqueries dans son propre parti.
Finalement, François Hollande a souvent été moqué, affublé de surnoms ridicules tels que "monsieur petites blagues", "Flanby", "couille molle"...
L'échec de 2007 : la Première dame de France ?
En 2007, François Hollande choisit de ne pas se présenter à la primaire socialiste, et de laisser toutes ses chances à sa compagne, Ségolène Royal. Elle remporte la primaire, et représente le PS pour l'élection présidentielle.
Même si leur couple connaît des problèmes depuis quelque temps, il lui apporte tout son soutien. A l'époque, certains se moquent : sera-t-il la future Première dame de France ?...
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