De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Retraite : les complémentaires ne sont plus versées à 100 %
Un manque à gagner conséquent.Telle est la conséquence de la fusion Agirc-Arrco pour les personnes nées à partir de 1957.
En effet, depuis le 1er janvier 2019, les retraites complémentaires ne sont plus versées à 100%.Durant 3 ans, une minoration de 10% leur est appliquée.
Les gros perdants ? Ce sont les salariés du privé et les seniors au chômage.Alors que le taux d’emploi des 60-64 ans est de plus de 42% en Europe, il est inférieur à 30% en France, selon un récent rapport de France Stratégie.
Si les plus de 55 ans sans emploi peuvent être indemnisés jusqu’à 36 mois par Pôle Emploi, le manque à gagner peut être conséquent au moment de liquider leur retraite.
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Retraite : les chômeurs ébranlés par le malus
Mieux vaudrait retrouver un emploi en toute fin de carrière que de partir à la retraite. Surtout si vous êtes entré tard sur le marché du travail, ou que vous avez connu de nombreuses interruptions de carrière. Cela vous permettrait ainsi de décaler d'un an votre demande de retraite complémentaire.
Car dès que les demandeurs d'emploi ont suffisamment de trimestres pour une retraite à taux plein, Pôle emploi cesse de les indemniser.
Conséquence, il vous faudra demander votre pension de base auprès du régime général et de votre complémentaire. Vous ne toucherez alors que 90% de cette dernière durant 3 ans, si vous avez moins de 67 ans.
En revanche, si les conditions d’une retraite à taux plein ne sont pas remplies à vos 62 ans, vous pourrez continuer de percevoir l’allocation de retour à l’emploi, l’ARE, jusqu’à atteindre le taux plein, au plus tard à 67 ans. Soit 166 trimestres pour une personne née en 1957, et 167 trimestres pour celles nées en 1958, 1959 ou 1960 par exemple, rappelle Votre Argent.