De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Inverser la courbe du chômage est l’un des engagements de François Hollande pour cette fin d’année. A-t-il tenu sa promesse ? La réponse ce jeudi soir avec l'annonce des chiffres des demandeurs d’emploi du mois de novembre. Des résultats attendus par les Français. Les ministres se montrent optimistes.
La progression du chômage était interrompue depuis le mois d’avril. Au mois d’octobre, les chiffres se sont pourtant montrés convaincants. Alors que 3,27 millions de personnes étaient encore sans emploi, la courbe du chômage avait tout de même connue un léger recul avec une baisse de 0,6%, soit 20 500 chômeurs de moins sur un mois.
Optimisme chez les ministres
Le gouvernement mise beaucoup sur ses emplois aidés ainsi que sur le crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) pour atteindre cet objectif. Un but qui ne semble pas faire peur aux ministres.Michel Sapin a confié au micro de RTL qu’"il y aura certainement dans les mois qui viennent des moments avec un retour" ainsi que des "mois où ça repartira un peu à la hausse". Le ministre du Travail a également affirmé que le gouvernement est "en train de gagner" la bataille du chômage "pas à pas, mois après mois".
"L'inversion de la courbe du chômage, c'est une balise, un point de repère, un jalon dans une période tourmentée", avait expliqué de son côté Guillaume Garot, le ministre de l'Agroalimentaire.
"Nous allons remporter ce défi"
"Nous allons remporter ce défi", a assuré Davis Assouline. "C’est un engagement. La tendance de cette année montre que l'action du gouvernement, par son volontarisme, a déjà porté ses fruits", a ajouté le porte-parole du gouvernement.
"Si les chiffres sont bons jeudi soir, ce sera une bonne nouvelle mais l'effet politique sera minime. Et si le chômage remonte à nouveau en janvier, la parole politique sera affectée", a expliqué, quant à lui, un conseiller de l'Elysée à l'AFP.
Alors que le gouvernement est confiant, l’Insee ne croit pas à une baisse avant mi-avril. La croissance s’annonce trop faible pour faire reculer le taux de chômage d’ici à la fin de l’année selon l’Institut.