De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La guerre en Ukraine coûte cher aux Françaises et aux Français. Ils font d’ores et déjà face aux hausses des prix concernant de nombreux biens de la vie courante, mais aussi à celles relatives au carburant ou à l’énergie. Plusieurs responsables politiques ont même invité les uns et les autres à baisser le chauffage d’un degré chez eux, tantôt pour aider les Ukrainiens, tantôt pour préserver la France d’un potentiel défaut d’approvisionnement l’hiver prochain. D’aucuns, dont la Commission de Régulation de l’Energie (CRE), craignent en effet de gros problèmes, ainsi que l’a déjà expliqué Planet.
Les prix augmentant, il faudra peut-être s’attendre à la coupure du chauffage collectif avant la date habituelle. Cette dernière n’est pas officiellement fixée mais survient généralement en avril, rappelle Le Figaro, dans sa rubrique dédiée à l’immobilier. Au sein de tout logement privé, c’est au syndic qu’il revient de fixer la date, sur la base de l’éventuelle clause rédigée dans le cadre du règlement de copropriété. Si cette dernière n’existe pas, la décision doit être prise à l’occasion d’une assemblée générale. Il en va de même dans les HLM, mais cette fois, c’est le bailleur social qui joue le rôle du syndic.
Pourquoi faut-il craindre une coupure anticipée du chauffage collectif ?
Du fait de la guerre en Ukraine, l’énergie coûte de plus en plus cher. Cette situation, potentiellement très inconfortable pour les copropriétés, pourrait les pousser à couper le chauffage collectif plus tôt que prévu. Des températures clémentes pourraient bien faciliter leur argumentaire, note encore Le Figaro.
“Nous réfléchissons à l’hypothèse, dans le contexte d’envolée des prix de l’énergie, d’une coupure plus précoce que les années précédentes, à la même date et pour l’ensemble des locataires”, explique pour sa part Cyrille Fabre, directeur de l’exploitation chez Paris Habitat.