De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Qu'est-ce qu'on en commun, les deux affaires de la jeune Lina et du petit Émile ? À première vue, pas avoir grand-chose en commun. Si ce n'est d'avoir très mystérieusement disparu dans les deux cas.
Pour rappel, c'est le petit garçon qui a disparu en premier. Il a été aperçu vivant pour la dernière fois le samedi 8 juillet 2023 dans le hameaux du Haut-Vernet [Alpes-de-Haute-Provence], aux côtés de sa famille.
Pourquoi les autorités ont-elles pris cette décision ?
De son côté, Lina, une adolescente de 15 ans, originaire du Grand Est, n'a plus donné signe de vie depuis le samedi 23 septembre 2023. Ce jour-là, elle devait se rendre à pied à la gare de Plaine dans le Bas-Rhin, afin de rejoindre son petit ami Tao à Strasbourg. Cependant, Lina n'est jamais arrivée à destination. Pour le moment, les autorités ne sont pas parvenues à retrouver les victimes.
Samedi 2 mars 2024, la chaîne locale BFM DICI a révélé, les différents enquêteurs en charge de ces deux disparitions auraient pris l'initiative de se partager des informations, ce qui pourrait signifier qu'il existerait un lien entre les deux affaires.
En fait, les gendarmes chargés de retrouver Lina et Émile se parlent, et s'échangent leurs techniques d’investigation.
Y aurait-il un lien entre les deux affaires ?
Deux enquêtes pour enlèvement et séquestration
Ils ont disparu à deux mois d'intervalle. D'abord le petit Emile, sur la commune du Vernet, dans les Alpes-de-Haute-Provence le 8 juillet 2023. Puis Lina, l'adolescente de 15 ans, à Saint-Blaise-la-Roche, dans le Bas-Rhin, le 23 septembre dernier.
Leurs disparitions inquiétantes font toutes deux l'objet d'enquêtes pour enlèvement et séquestration. Malgré les recherches intenses et les investigations toujours en cours, les mystères demeurent entiers. Si à ce stade aucun élément pertinent ne permet de lier ces deux affaires, la question de savoir si elles sont liées se pose.
Selon les informations de BFMTV, les gendarmes de la section de recherches de Strabsourg, en charge de l'enquête sur la disparition de Lina, et leurs homologues de Marseilles, qui enquêtent sur la disparition d'Émile, partagent parfois leurs techniques d'investigation.
L'une d'entre elles en particulier. La voici.
Bornage téléphonique
En mettant leurs résultats de travail sur le bornage téléphonique en parallèle, les deux sections de recherche se seraient rendu compte qu'une même personne aurait borné aux abords du Vernet le jour de la disparition d'Émile, et non loin de la zone de disparition de Lina lorsqu'elle a été vue en vie pour la dernière fois.
Bien que jugée intéressante, la piste ne s'est pas révélée être concluante. "Il n’y a rien de pertinent là-dedans. Rien de surprenant non plus. Les gens ont une mobilité bien supérieure à ce que l’on croit. Un routier qui passe par Digne en juillet peut très bien passer par Strasbourg en septembre sans être impliqué dans ces disparitions", explique à BFMTV une source qui suit ces observations de près.
Quoi qu'il en soit, les gendarmes ne laissent rien au hasard et vérifient la moindre piste susceptible d’établir une corrélation entre les deux disparitions. Les familles des disparus ne se découragent pas non plus de retrouver leur proche. Tandis que la famille d'Émile lançait un nouvel appel à l'aide au moment de Noël pour retrouver le garçonnet de 3 ans, la mère de Lina a lancé une association nommée "Les bonnes étoiles de Lina" pour soutenir la recherche de l'adolescente.