La marge vous permettant de ne pas être flashé sur l’autoroute par les voitures radar serait bien supérieure à 130 km/h. Et c’est la sécurité routière qui le dit.
Un an de mystère. Le mercredi 15 décembre marquera le triste premier anniversaire de la disparition de Delphine Jubillar, qui n’a plus donné signe de vie depuis douze mois. Cette mère de famille de deux enfants en bas âge s’est volatilisée de chez elle en pleine nuit, de son domicile de Cagnac-les-Mines (Tarn), alors que la France était soumise à un couvre-feu entre 20 heures et six heures du matin.
Affaire Jubillar : des messages enflammés
Plusieurs pistes ont été étudiées par les gendarmes dès l’ouverture de l’enquête, mais elles ont été refermées une à une, faute de preuve. Les forces de l’ordre avaient en réalité des doutes sur un proche de la jeune femme et ce dès le début, son mari Cédric. Ils ont mené leurs investigations en secret durant six mois avant de procéder à son interpellation en juin dernier. Mis en examen pour "homicide volontaire par conjoint" et placé en détention provisoire, il nie toute implication dans la disparition de son épouse.
Pourtant, six mois après ce rebondissement, enquêteurs et magistrats instructeurs privilégient un scénario, celui d’une dispute qui aurait mal tourné, au sein de leur domicile de Cagnac-les-Mines. Avant d’arriver à cette conclusion, ils ont longuement interrogé les proches du couple et fouillé dans les conversations téléphoniques des deux époux. Il en ressort très vite que Delphine Jubillar a un amant depuis plusieurs mois, un homme marié lui aussi et père d’un enfant en bas-âge. Amoureux, ils s’échangent des messages passionnels et enflammés, dans lesquels ils ne cachent pas leur excitation pour cet avenir qu’ils imaginent à deux. Elle prévoit de divorcer, pour entamer cette nouvelle vie avec lui.
On sait que le dernier message envoyé par la disparue était à destination de son amant et qu’il s’agissait d’une photo d’elle en combishort, lui souhaitant une bonne nuit. Les heures qui ont précédé, le couple s’est envoyé de nombreux messages, qui viennent d’être dévoilés dans l’émission Sept à Huit de TF1. Relations sexuelles avec son mari, séparation de son amant… Voici les derniers échanges de Delphine Jubillar, avant sa mystérieuse disparition.
Affaire Jubillar : "Un jour prochain, ton lit sera le mien"
Le jour même de sa disparition, Delphine Jubillar apprend une bonne nouvelle. L’épouse de son amant a intercepté un message lui étant destiné et lui a tout avoué. L’émission de TF1 explique qu’il aurait alors envoyé ce message à sa maîtresse : "Elle accepte la rupture. Yeeeeees". Un ton très enjoué, auquel elle répond de la même manière, lui écrivant : "Bravo mon cœur". Il lui envoie un nouveau message, disant : "Grand jour. Un jour prochain, ton lit sera le mien".
La rupture est donc consommée du côté de l’amant de Delphine Jubillar, mais l’est-elle de son côté à elle ? Rien n’est moins sûr. Les semaines précédant la disparition de sa femme, le trentenaire a organisé une véritable campagne de surveillance, tentant de géolocaliser son téléphone portable et espionnant ses relevés de compte bancaire au distributeur. Lui a affirmé aux gendarmes qu’il se doutait de quelque chose, sans pour autant connaître l’identité de cet homme.
Delphine Jubillar a pris ses distances avec son mari et mis fin à toutes ses tentatives de reconquête. Pourtant, lui explique qu’ils avaient encore des rapports intimes, ce qu’elle n’hésite pas à évoquer dans un SMS envoyé à son amant.
Affaire Jubillar : "Je ne veux pas passer à la casserole"
Les mois qui précèdent sa disparition, Delphine Jubillar passe de plus en plus de temps sur son téléphone, à en croire son mari. Elle en a changé le code d’accès et il ne peut donc pas regarder à qui elle écrit. L’analyse du smartphone de la jeune femme a montré qu’elle avait de nombreux échanges quotidiens avec son amant.
Selon les informations de Paris Match, elle aurait envoyé le SMS suivant au nouvel homme de sa vie : "Je ne veux pas te tromper, ni passer à la casserole". Ce dernier lui aurait alors répondu : "Si c’est qu’une fellation…", sans qu’on connaisse la suite des échanges. Cédric Jubillar a expliqué aux enquêteurs qu'il avait toujours des relations sexuelles avec son épouse, ce que semble attester ce message. Pourtant, dans des échanges avec ses amis peu de temps avant sa disparition, elle affirmait le contraire.