De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Près de trois semaines après la disparition de Delphine Jubillar dans le Tarn, la maison du couple est à nouveau fouillée à Cagnac-les-Mines depuis ce mardi 5 janvier. Selon les informations de BFMTV, des techniciens en identification criminelle de la gendarmerie ont débuté des investigations poussées dans la maison de l'infirmière hier en début d'après-midi. Ces nouvelles recherches vont se concentrer principalement sur l'extérieur de la demeure d’environ 100 m², toujours en travaux, qui avait été placée sous scellés peu après la disparition de la jeune femme de 33 ans.
Une équipe cynophile déployée sur place
La Dépêche du Midi assure que les gendarmes opéraient toujours de nouvelles fouilles ce mercredi 6 janvier au matin. Une équipe cynophile de la gendarmerie était déjà sur place selon le quotidien régional. En effet, il précise que des chiens de Gramat, réputés pour leur flair, sont à pied d'œuvre dans et autour de la maison, qui a entièrement bouclée. Les experts de l'institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale sont également attendus.
On apprend également de La Dépêche que Cédric Jubillar, le mari de la disparue, a été convoqué par la gendarmerie ce mercredi. "Il y a des recherches à l'intérieur de la maison, mon client a été convoqué par la gendarmerie mais ce n'est pas pour être auditionné" dans le cadre d'une garde à vue, a assuré son avocat Me Jean-Baptiste Alary. Selon lui, "à partir du moment où les gendarmes sont dans la maison et font des investigations, il est logique que le propriétaire soit présent". "S'il y avait une garde à vue, j'aurais été informé. A priori, on ne peut pas imaginer qu'il s'agisse d'une garde à vue", ajoute-t-il. Mardi, Cédric Jubillar avait annoncé vouloir se constituer partie civile.
"Aucune découverte intéressante" lors la première perquisition
Pour rappel, la villa du couple avait déjà été passée au Bluestar, un produit permettant de mettre en lumière des taches de sang invisibles à l’œil nu, selon La Dépêche du Midi, mais aucune découverte n'avait été faite.Une perquisition avait eu lieu le 24 décembre au domicile que Delphine Jubillar partageait avec son mari et ses deux enfants, mais "aucune découverte intéressante" n’avait été faite selon Alix Cabot-Chaumeton, procureure adjointe de Toulouse.