De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
C'est une nouvelle demande de remise en liberté rejetée pour Cédric Jubillar. Incarcéré depuis juin 2021 pour homicide volontaire sur conjoint, le trentenaire est suspecté d'être à l'origine de la disparition de sa femme, Delphine Jubillar, née Aussaguel. Rappelez-vous : la mère de famille s'est volatilisée dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, et n'a pas donné le moindre signe de vie depuis. Selon un scénario longuement élaboré par les enquêteurs, une dispute aurait dégénéré au sein du couple en instance de divorce depuis plusieurs mois déjà.
Un an après la mise en examen de Cédric Jubillar, ses avocats espéraient une remise en liberté du suspect, au nom de la présomption d'innocence. Le verdict est tombé ce lundi 13 juin 2022 : le juge des libertés et de la détention a renouvelé le placement en détention provisoire du concerné, pour au moins six mois. Il s'agit de la quatrième demande de remise en liberté rejetée, et ses avocats souhaitent, selon les informations du Parisien, faire appel de cette décision.
"Il n'a pas de parloir", déplore son avocat
La semaine dernière, Maître Jean-Baptiste Alary, avocat du suspect, se confiait dans nos colonnes. L'homme de loi insistait lourdement sur le fait que tous les éléments avancés par l'accusation pouvaient "faire l'objet d'une contestation". Il a également abordé le quotidien de son client en prison, "de plus en plus difficile", selon ses mots. "Cela fait un an qu'il est en détention, qu'il est en isolement. Le seul contact humain qu'il a est avec le personnel pénitentiaire dont le rôle n'est pas d'entretenir une relation", poursuit Maître Alary. Depuis son incarcération, Cédric Jubillar n'a "pas de parloir", nous informe son avocat.