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Mardi après-midi, les habitants de Ville-d’Avray,une ville pourtant tranquille et plutôt bourgeoise des Hauts-de-Seine, en région parisienne, ont assisté à un drôle de spectacle. La police scientifique a débarqué dans une rue paisible, et s’est engouffrée dans une villa cossue, inhabitée depuis des années.
Des cadavres “en état de fossilisation”
Un peu plus tôt, une employée s’y était rendue afin d’y faire un grand ménage : la maison allait enfin être vendue. Ce qu’elle a découvert dépasse l'entendement. Dans la cave, les cadavres de trois nourrissons, visiblement morts depuis longtemps, sont pris au piège dans des bocaux. D’après les premières constatations des enquêteurs, deux des cadavres sont “en état de fossilisation”, et le troisième semblent en meilleur état de conservation.
Sur place, la police procède à une enquête de voisinage. Les habitants du quartier expliquent que la demeure est inhabitée depuis des années et que son propriétaire, un ancien gynécologue, est décédé en 2015. Son seul héritier venait enfin de régler la succession et les clés venaient d’être remises à une agence immobilière, chargée, avant toute chose d’y faire le ménage et de débarrasser la demeure.
Le parquet de Nanterre a immédiatement ouvert une enquête. Mais les investigations s'annoncent périlleuses, et les questions sont nombreuses. A commencer par celle-ci : qui était le propriétaire des lieux ?
Bébés morts : qui est le mystérieux gynécologue ?
Jean Paul A., gynécologue mort à l’âge de 76 ans en 2016, n’était pas ou peu connu de ses voisins. Une habitante de sa rue confie toutefois au journal Le Parisien que le docteur a toujours habité ici, dans cette maison qui appartenait à ses parents. Il aurait vécu de rentes, et n’aurait, en réalité, jamais exercé son métier de gynécologue.
Sa véritable passion, c’était plutôt le théâtre. Il aurait même joué dans dans deux pièces diffusées à la télévision en 1967, dans l’émission « Au théâtre ce soir ».
Mais pour cette voisine, il est impensable que Jean Paul A. ait pu commettre ces actes. Elle explique, par ailleurs, que la maison, inhabitée depuis de longues années, a été squattée.
La brigade de la protection des mineurs de Paris est désormais chargée de l’enquête. Une autopsie doit être menée sur les corps des nourrissons afin de déterminer les causes de leur mort, et d’éclaircir, peut-être, le mystère.