De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Une course, peut parfois être plus chère qu’elle n’y paraît. Lorsqu’on part en vacances, nombreux sont ceux qui prennent un taxi pour effectuer le transfert de l’aéroport à l’hôtel. Or, selon que l’on visite, la France, la Suisse ou l'Égypte, le prix du trajet sera totalement différent. De quoi plomber votre budget !
D’après une étude réalisée par le site taxi2airport.com, spécialisé dans l’offre de trajets en taxi depuis les principaux aéroports mondiaux, le tarif moyen pour un trajet de 5 kilomètres, varie de 0,84 € en Égypte à 22,68 € en Suisse. Soit 21,84 € de différence !
Les taxis français parmi les plus chers du monde
Le classement, relayé par le média Traveldailynews, démontre ces grandes disparités.
Hormis la Suisse (22,68 € les 5 km) et le Japon (15,64 € les 5 km) qui arrivent en tête du Top 10, ce sont majoritairement les pays européens qui pratiquent les prix les plus élevés, rapporte Le Figaro.
Les Pays-Bas (13,40 €), la Belgique (12,90 €) et l’Autriche (11,60 €) occupent la 4e, 5e et 6e place. Quant à la Grande-Bretagne (10,08 €), elle est l’un des pays dans lesquels les frais de course sont les plus élevés au monde : 2,68 €.
La France, destination très plébiscitée cet été par ces habitants, réside, elle, à l’avant dernière place : il vous faudra débourser en moyenne 10 € pour un trajet de 5 kilomètres.
Pour effectuer des courses à des tarifs plus que compétitifs (moins de deux euros), il vous faudra partir en Égypte en Inde, ou en Asie-du Sud-Est.
Taxis : des courses à moins de deux euros
Parmi les taxis les moins chers du monde, vous trouverez : l’Égypte, seul pays au monde où la course de 5km coûte moins de 1 euro, précise Capital. Les frais de prise en charge, d’un montant de 0,24 centime d’euro, sont d’ailleurs parmi les plus faibles au monde.
Arrivent ensuite l’Inde (1,29 €), et les pays d’Asie du Sud-Est comme la Thaïlande (1,41 €), l’Indonésie (1,68 €) et la Malaisie (1,70 €). Le Mexique (1,80 €) complète la liste de ces destinations où les taxis sont les moins chers. La Turquie (2,24 €), la Chine (2,41 €), l’Argentine (2,44 €) et le Vietnam (2,47 €) viennent clore le classement.
Toutefois, pour bénéficier de ces tarifs à bas prix, il vous faudra user de ces quelques astuces qui suivent.
Taxis : dans ces pays, la négociation est de mise
Négocier. Voici la clé de vos trajets à "prix sacrifiés". Si vous partez à l’étranger, nous vous conseillons d’appliquer ces quelques consignes. Comme le note le site Traveldailynews, il vous faudra :
- toujours négocier le prix de votre course
- faîtes-le avant de monter dans le véhicule. Le prix annoncé vous parez excessif ? Refusez. Si le chauffeur vous voit partir, il se peut qu’il accepte de baisser la facture. Ce n’est pas le cas ? Négociez alors avec le prochain chauffeur disponible.
- vous renseigner si vous le pouvez sur les tarifs en vigueur dans le pays, auprès de ses habitants
Pour éviter d’autres arnaques courantes, comme le rallongement de parcours pratiqué dans la plupart des pays du monde, cet outil dévoilé ci-après vous sera par ailleurs indispensable.
Taxis : une appli pour échapper aux arnaques
Pour faire grimper le compteur, nombreux sont ceux à effectuer des détours. Si vous partez en Inde cet été, la mise à jour de Google Maps vous sera d’une grande utilité. Elle va en effet vous permettre de recevoir une notification lorsque votre taxi peu scrupuleux tentera de vous duper en empruntant un chemin plus long, révèle francesoir.
Pour cela, il suffira d’activer une option spécifique sur le navigateur en enregistrant l'adresse de votre destination. Et ce, dès l'instant où vous monterez dans le taxi.
Si le taxi dévie de plus de 500 mètres, par rapport à l’itinéraire principal, la fonctionnalité "Stay Safe" ("Restez en sécurité" en français) de Maps vous alertera aussitôt.
L’application permettra aussi de partager sa position avec un proche, par mesure de sécurité. Le site spécialisé Phonandroid indique également que l’option pourra "aider les voyageurs des transports en commun à se rendre compte qu’ils sont montés dans le mauvais métro ou dans le mauvais bus".