De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Biscuits, yaourts, poissons panés... Notre caddie de courses est rempli de produits vendus emballés. Des emballages ingénieusement pensés pour attirer les clients, qui regorgent d'images de fruits juteux ou d'expressions telles que "spécial détox" ou encore "bien-être". Seulement voilà : après plus de cinq ans d'enquête, l'association de consommateurs CLCV a relevé un très mauvais encadrement de ces emballages, qui peuvent parfois s'avérer trompeurs. L'organisation a passé au crible la composition de près de 900 produits entre 2017 et 2021.
Parmi eux des céréales, des produits préparés à base de boeuf ou encore des boissons énergisantes. CLCV a relevé que les recettes de ces produits proposés à la vente dans les supermarchés pouvaient se révéler "très décevantes". Les poissons panés destinés aux enfants, par exemple, ne contiennent pas toujours une majorité de poisson : l'une des marques n'en contient que 35% ! Même chose pour les plats à base de viande ainsi que les plats végétariens : "Notre enquête a mis en avant que pour un même type de plat, la quantité de viande va du simple au quintuple", révèle l'enquête. Les produits végétariens et vegan, eux, contiennent en moyenne 39% d'ingrédients d'origine végétale.
Emballages : des images parfois trompeuses
D'autres emballages, eux, sont totalement trompeurs et mettent en avant des ingrédients qui ne sont pas réellement présents à l'intérieur du produit, ou alors en très faibles quantités. Parmi les exemples, des yaourts avec des framboises sur l'emballage alors qu'ils n'en contiennent pas. "Il y a aussi parfois l’effet inverse : un fruit, comme la pomme, très souvent utilisé en grande quantité car peu cher n’est pas représenté sur l’emballage", évoque également l'association de consommateurs.
Au-delà des images, les allégations inscrites sur les emballages peuvent également ne pas refléter la réalité.
Emballages : détox, bien-être... Des allégations multiples
L'enquête de CLCV a également relevé des emballages où les allégations pouvaient induire les consommateurs en erreur. Boisson détox, yaourts riches en fruits, biscuits riches en fibres... "Ces allégations mettent en avant le côté sain du produit alors que sur d’autres aspects nutritionnels c’est loin d’être le cas (...) Nous considérons que cette pratique peut induire le consommateur en erreur en donnant un aspect positif à des produits qui sont à consommer de façon occasionnelle car ils contiennent des teneurs élevées en nutriments à limiter", indique l'association de consommateurs.
Enfin, l'aspect trompeur de l'emballage peut également se trouver dans sa provenance...
Emballages : des produits français qui n'en sont pas vraiment ?
Souvent, des emballages de produits contiennent un drapeau français ou encore les mentions "fabriqué en France", "conditionné en France"... Mais l'origine des ingrédients qui composent le produit n'est pas indiquée. Cela touche particulièrement les ingrédients végétaux, car la viande et le lait sont souvent indiqués par les industriels. "82% des plats végétariens et 65% des yaourts et desserts végétaux ne précisent pas l’origine des ingrédients", regrette l'association de consommateurs.