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Les jours des numéros surtaxés sont-ils comptés ? D’aucuns pourraient légitimement le penser… En effet, la loi ESSOC (pour Etat au service d’une société de confiance), votée en 2018, se penchait notamment sur cette question. Les élus qui l’ont voté ont décidé d’interdire les surcoûts pour tout appel visant à contacter une administration. Cela ne signifie pas que joindre la Direction générale des finances publiques (DGFiP) est devenu gratuit mais, depuis le 1er janvier 2021, aucun de ces coups de fil ne saurait vous coûter davantage qu’une simple communication avec un ami, indique le site du service public .
C’est donc loin d’être la fin - légale - des numéros surtaxés. Mais fort heureusement, il existe un certain nombre d’astuces pour ne plus avoir à faire face à ceux qui n’ont pas été interdits. Le tout demeure de savoir ce que l’on fait. Comme l’explique Capital sur son site, cela implique d’apprendre à connaître - et reconnaître ! - l’ennemi de toujours. En effet, chaque format de numéro implique un modèle de tarification différent. Certains comportent dix chiffres, d’autres six quand quelques-uns n’en ont que quatre.
Ils sont assez simples à reconnaître car ils présentent quelques signes très spécifiques. Les numéros à dix chiffres commencent tous par 08. Ceux à six débutent toujours par 118. Les autres par 3 ou 10.
Numéros surtaxés : fiez-vous au code couleur
En outre, un code couleur officiel permet de facilement identifier les numéros surtaxés des autres, poursuit le magazine spécialisé. Si la bannière sur lequel il est imprimé, il s’agit en fait d’un appel gratuit. Si elle est grise, le numéro que vous cherchez à joindre est conventionnel. Enfin, une couleur violette indique un numéro SVA surtaxé. Soyez vigilants avant de passer votre appel et vous ne devriez pas rencontrer de problèmes. Si, toutefois, vous avez vraiment besoin de joindre ce service, il existe une solution…
Numéros surtaxés : saviez-vous qu’ils ont tous un numéro gratuit ?
Dans certains cas, l’appel à un numéro surtaxé semble inévitable. En pratique, il existe des astuces à ne pas perdre de vue, indique le site spécialisé Radins.com . Vous l’ignoriez peut-être mais l’essentiel de ces services ont aussi… un numéro gratuit.
Pour le connaître, il suffit alors de chercher un peu. Le site nonsurtaxe.com , cité par Radins.com, est l’un des annuaires qui recense ces lignes non-facturées. En tapant l’un des numéros que vous cherchez à joindre dans la barre de recherche vous devriez obtenir sa ou ses versions gratuites.
"Rassurez-vous, vous ne tomberez pas sur une arnaque car les numéros sont testés par l’administrateur du site et il est facile de le contacter en cas de problème", promet cette plateforme réservée aux fourmis économes.
Numéros payants : vous pouvez aussi contester la surtaxe
Dans certains cas, poursuit Radins.com, il est possible de contester la surtaxe que vous avez dû payer. Attention, cependant : cette option n’est pas toujours envisageable.
N’oubliez donc pas que tout professionnel est dans l’obligation légale de vous fournir un numéro de service après-vente gratuit sur le contrat ou le bon de commande faisant suite à la prestation. Si d’avance ce n’était pas le cas, vous pourriez adresser une lettre recommandée au service qui vous a floué, à laquelle il faudra joindre une copie de la facture téléphonique concernée. Conservez un duplicata de ce pli, qui vous servira de preuve en cas de procédure.
En revanche, cette obligation ne s’applique pas dans le cadre d’une relation de professionnel à professionnel. Cela signifie qu’il n’est pas possible d’obtenir le remboursement du surcoût...