Le projet de loi de finances pour 2025 du gouvernement demande un effort de cinq milliards d'euros aux collectivités locales les plus aisées. Et cela ne sera pas sans conséquences sur votre quotidien.
Le fin de l'inflation, ce n'est pas encore pour demain. Le mois de décembre 2023 se place sous de meilleurs auspices concernant la hausse des prix, qui se chiffre dorénavant à 3,4% sur un an, selon les derniers chiffres de l'Insee. "Cette baisse de l’inflation serait due au ralentissement sur un an des prix des services, de l’énergie et, dans une moindre mesure, des produits manufacturés et de l'alimentation", souligne l'institut. "Nous sortons de la crise inflationniste, je le confirme", s'est félicité Bruno Le Maire, ministre de l'Economie, sur France Inter. "Nous serons sous les 4% d'inflation d'ici la fin de l'année 2023, ce qui est un véritable exploit économique, qui est dû aux politiques économiques des Etats de la zone euro", a-t-il ajouté. "Nous aurons réussi à maîtriser l'inflation en deux ans." Mais les prix de l'alimentation continuent de jouer leur va-tout dans les rayons des supermarchés.
5% d'augmentation proposés
Alors que d'houleuses négociations sont en cours entre industriels et distributeurs, la situation ne semble pas vouloir s'améliorer avec l'arrivée de la nouvelle année. Ainsi, rappelle franceinfo, les fabricants, qui proposent d'augmenter les prix de 5% en moyenne pour 2024, sont accusés de ne pas fournir d'effort à la mesure des difficultés des Français confrontés à la hausse des prix. Pour rappel, le prix des pâtes a augmenté sur un an de 57%, celui des fruits et légumes de 12,7% et celui du lait de 27,8%.
Au coeur des discussions : les marges, encore et toujours, que les industriels de l'agroalimentaire sont accusés de gonfler à la faveur de l'inflation. Selon l'INSEE, elles sont passées de 28% fin 2021 à 48% au deuxième trimestre 2023. Les représentants du secteur agroalimentaire contestent ces chiffres. Voici les produits qui risquent d'augmenter une nouvelle fois en 2024.