De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le baril coûte de plus en plus cher… Et de toute évidence, il va falloir s’y habituer. N’espérez donc pas profiter du déconfinement pour partir trop loin de chez vous ; au risque de devoir sortir le portefeuille, rapporte Ouest-France. Autant dire que pour bien des Françaises et des Français, la liberté retrouvée pourrait n’être que partielle ! D’autant plus que le confinement aura eu de lourds impacts pécuniaires pour certains d’entre eux, placés en chômage partiel faute de pouvoir aller travailler.
Mais de quel type de hausse parle-t-on, au juste ? Plusieurs carburants sont concernés indiquent nos confrères, qui citent pêle-mêle l’essence sans-plomb sous toutes ses variantes dont les tarifs ont augmenté de plus de 11% depuis le début de l’année, mais aussi le gazole qui a pris près de 9% entre le 1er janvier 2021 et le mois de mai de la même année. Plus inquiétant encore, peut-être, les tendances ne semblent pas faiblir ; au contraire ! Ainsi, le coût moyen du litre de sans-plomb 95 s’établit à 1,526 euros quand celui du sans-plomb 98 a bondi jusqu’à 1,603 euros. Pour le gazole, la dernière valeur en date n’est vieille que de quelques jours… et grimpait alors à 1,422 euros.
Hausse des prix du carburant : combien payez-vous en plus cette année ?
Quiconque se penche sur les chiffres de l’année passée aurait potentiellement de quoi paniquer. En effet, en douze mois, les prix de l’essence sans-plomb - tous types confondus - ont gagné 25,3 centimes d’euros. Cela représente une augmentation de 19,8%. Côté gazole, le constat est le même, puisque le surcoût à payer se chiffre à +18,6% en un an… soit + 22,3 centimes d’euros.
Il faut d’ailleurs craindre que cela ne continue. Mais jusqu'à quand ?
Hausse des prix du carburant : ce qu’il faut attendre pour les mois à venir
La flambée des prix à la pompe n’est pas prête de s’arrêter, alerte nos confrères, qui identifient une série d’explications variées ; dont plusieurs trouvent leurs racines à l’international. Ainsi, la France est loin d’être l’unique nation concernée par de telles hausses de prix. Et n’a donc pas la main sur la situation…
Les usagers de la route souffrent en vérité de la reprise du secteur du pétrole. Crise sanitaire oblige, la demande avait considérablement chuté ces derniers mois. Il faut donc réactiver une production qui, en l'état, ne saurait suivre les désidératas des consommateurs… Et cela implique mécaniquement un réajustement des prix. Lequel pourrait durer plusieurs mois encore.
Ce n’est cependant pas la seule explication qu’il faille retenir…
Hausse des prix du carburant : les autres explication qui pourrait ralentir le retour à la normale
La tension entre l’offre et la demande de pétrole est, et demeure, la raison principale de la flambée des prix.
Pour autant, ce surplus de demande trouve aussi ses racines dans la cyberattaque portée contre un réseau d’oléoducs américains, qui empêche les Etats-Unis de s’auto-alimenter en pétrole autant qu’ils ne pourraient le faire en temps normal, poursuit Ouest-France. De quoi continuer à doper la hausse des tarifs...