
Depuis le 31 mars dernier, il est possible d’avoir sa carte d’identité directement sur son téléphone. Mais pour y parvenir, encore faut-il connaître les démarches à suivre et les conditions à remplir pour...
Les modalités encadrant l’obligation des distributeurs et producteurs de renseigner l'indice de réparabilité de certains produits se trouvent modifiées à partir de ce vendredi 4 novembre. L’indice de réparabilité vise à informer le potentiel acheteur sur le degré de réparabilité d’un appareil. Cette mesure est déjà en vigueur depuis le 1 er janvier 2021. Jusqu’à ce jour, n’étaient concernées que 5 catégories de produits : les lave-linge hublot, les téléviseurs, les smartphones, les ordinateurs portables et les tondeuses à gazon.
De nouvelles catégories de produits, au nombre de 4, seront désormais également soumises à cette obligation. Les lave-linges à chargement par le dessus, les lave-vaisselles, les nettoyeurs haute-pression et enfin les aspirateurs en tous genres : robots, avec ou sans fil. Cet élargissement ne devrait d’ailleurs pas être le dernier, selon La Dépêche.
L’indice de réparabilité prend la forme d’une note sur 10 : plus le chiffre est élevé, plus l’appareil est réparable. Un code couleur accompagne également la note, se déclinant du rouge au vert. Les critères qui entrent en compte sont nombreux : la durée de disponibilité de la documentation technique de l’appareil, la facilité de démontage, les outils nécessaires pour ce faire, la durée de disponibilité des pièces détachées et enfin le coût des pièces détachées par rapport à son prix neuf.
Cet indice devrait, dès 2024, évoluer et changer de nom, pour devenir un "indice de durabilité". De nouveaux critères devraient alors être pris en compte dans la notation, tels que la robustesse et la fiabilité des appareils.
Ce dispositif bleu-blanc-rouge aurait inspiré nos voisins, et même l’Union Européenne. En effet, un indice de réparabilité européen est en passe d’être élaboré. Il devrait, dans un premier temps, s’appliquer seulement aux smartphones et aux tablettes numériques, d’après ecologie.gouv.