De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La période des fêtes approche à grands pas et avec elle revient les profusions en tout genre, tels que les calendriers de l'Avent ou les ballotins de chocolats. Mais méfiez-vous, derrière leur aspect attrayant, tous ne sont pas recommendables... Comme l'a récemment pointé une ONG.
L’ONG britannique Ethical Consumer a en effet publié une étude sur les marques de chocolat à privilégier et à bannir. Selon l’ONG, seules 17 marques sur 82 utilisent du chocolat permettant de garantir un salaire suffisant pour vivre aux agriculteurs, pour que les parents aient les moyens de subvenir aux besoins de leur famille, rapporte France Info.
Comme le rappelle le journal britannique The Guardian, il y a trois ans déjà, un rapport publié par un centre de recherche de l'Université de Chicago avait révélé que 43% des enfants vivant dans les zones de culture du cacao au Ghana et en Côte d'Ivoire étaient soumis à un travail dangereux, soit plus d’un million et demi d’enfants. Les industriels du chocolat s’étaient pourtant engagés à éradiquer le travail des enfants dans les exploitations de cacao, en 2001.
The Guardian révèle que les géants de l'agroalimentaire ont tous désormais leur programme dits de "développement durable" et se défendent en les mettant en avant. Ferrero explique ainsi avoir "payé à tous les agriculteurs une prime en espèces en plus du prix commercia l" et Mars assure avoir "lancé une stratégie Cacao qui aborde le revenu et le bien-être des agriculteurs de manière multidimensionnelle", car il serait, selon l’entreprise, "prouvé que le salaire seul n’est pas la solution".
Moins d'un euro par jour pour les cultivateurs
Un point de vue pas vraiment partagé pas les ONG qui répètent depuis des années ce qui ressemble à une grande vérité, ordinairement simple, selon laquelle : il n’y aura pas de chocolat durable tant que les revenus vitaux de ceux qui le produisent ne sont pas assurés.
Or, selon l'Agence française de développement, si les industriels vendent chaque année 100 milliards de dollars de chocolat, les cultivateurs en gagnent moins d’un par jour.
À l'approche de Noël, l'ONG Ethical Consumer appelle les consommateurs à privilégier les entreprises qui mettent les droits de l'homme au cœur de leur stratégie commerciale : "La majeure partie du chocolat mondial est cultivée en Afrique de l'Ouest, où les conditions de travail des agriculteurs sont en général épouvantables.
Mais ce sont les consommateurs européens et britanniques qui en consomment la plus grande partie. Nous avons donc un pouvoir et une responsabilité énormes sur les conditions de vie" de ces travailleurs", pointe l'ONG.
L'ONG recommande donc fortement de s’orienter vers des marques qui placent les droits de l’homme au centre de leur stratégie commerciale : Tony's Chocolonely, Divine et Chocolat Madagascar font partie de ces marques.
Elles font partie des marques qui ont payé Fairtrade International ou Rainforest Alliance et utilisent du chocolat fabriqué dans le pays d'origine plutôt qu'à partir de fèves importées. Un moyen de soutenir l ’économie des producteurs de cacao et de proposer un salaire décent.