Une banque de sperme pour sauver la Grande barrière de corailabacapress
Menacée par les changements climatiques que subit la Terre, la Grande barrière de corail pourrait disparaître. Pour la protéger, des scientifiques ont entamé un vaste programme de reproduction du corail, en organisant une incroyable banque de sperme ! Les explications de Planet.fr.

© abacapressLa Grande barrière de corail, située en Australie, n'échappe pas aux changements climatiques qui atteignent la Terre. Malheureusement, ces changements la mettent en danger. Afin de pouvoir "repeupler" la Grande barrière, les scientifiques ont donc entrepris de créer une banque de sperme et d'embryons coralliens.

Ainsi, pas moins de 70 milliards de spermatozoïdes et 22 milliards d'embryons de coraux ont été plongés dans de l'azote liquide à -196°C et conservés au zoo de Dubbo, au sud-est de l'Australie. La responsable du projet, Rebecca Spindler, explique que "les cinq prochaines années seront cruciales pour préserver la barrière et capturer le maximum de sa diversité génétique".

Une reproduction possible seulement 3 jours par an
Les scientifiques ne peuvent tenter la reproduction des coraux que 3 jours par an, et ils réimplantent ensuite les "bébés" coraux en les recollant sur les sites où les prélèvements ont été effectués.

La Grande barrière de corail, classée au Patrimoine mondial de l'Unesco, s'étale sur environ 345 000 km² sur la côte est de l'Australie. Elle recueille pas moins de 400 espèces de coraux, 1 500 espèces de poissons et 4 000 espèces de mollusques, ainsi que de nombreuses variétés en voie d'extinction.

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4,8 milliards de revenus touristiques annuels
Elle est également l'un des sites touristiques les plus fréquentés d'Australie et rapporte chaque année pas moins de 6 milliards de dollars australiens (4,8 milliards d'euros). Et contrairement à ce qu'on pourrait penser, la présence de structures touristiques autour de la Grande barrière de corail lui est bénéfique, puisqu'elles diminuent l'effet des vagues et empêcheraient localement la survenue de raz-de-marée.

© NASA, by MISR / Wikimédia Commons