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La Banque Postale a annoncé, lundi 18 décembre, son projet de fermeture de sa banque en ligne, Ma French Bank, cinq ans après son lancement.
Des objectifs financiers non atteints
Ma French Bank, a été lancée en 2019 pour attirer une jeune clientèle, elle n'a cependant jamais atteint la rentabilité escomptée. La raison : les investissements nécessaires pour son développement ne sont plus alignés avec le plan stratégique de La Banque Postale, a indiqué cette dernière dans un communiqué.
Résultat : des pertes et le départ de son dirigeant, Philippe Heim, en août dernier. Après avoir beaucoup élargi ses activités (comme la refonte de la banque privée, l'achat d'un gestionnaire d'actifs, le développement du crédit à la consommation, etc.). La Banque postale souhaite maintenant se concentrer davantage sur ses activités de base.
Le Crédit Agricole avait fait en septembre le choix inverse, en repositionnant la marque et en lui donnant de nouveaux objectifs ambitieux.
Quels impacts sur les employés et les clients ?
Stéphane Dedeyan, ancien patron de CNP Assurances etle nouveau dirigeant depuis deux mois de La Banque Postale, envisage des mesures drastiques pour redresser les comptes de l'entreprise. Le projet de cessation des activités de Ma French Bank est actuellement à l'étude. Une procédure d'information et de consultation des syndicats a été lancée en ce sens.
En cas de cessation d'activité, les 161 salariés de l'établissement en ligne se verraient proposé de poursuivre leur carrière au sein du groupe. Quant aux 750 000 clients de la banque, ils seraient réorientés vers La Banque postale. Une option de cession du portefeuille clients à une autre institution bancaire est également envisagée.