La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
"Les Français sont souvent mécontents quand ils voient qu’au sein d’une équipe, des gens se laissent aller à des petites phrases ou à des petits commentaires et qui donnent l’impression d’une division. Donc ça suffit."
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a tapé du poing sur la table ce dimanche sur France Inter. Dans son viseur, en premier lieu, le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, qui s'est vivement opposé au choix de Pierre Moscovici sur la banque Lazard pour accompagner la création de la Banque publique d'investissement (BPI).
Pour Jean-Marc Ayrault, ces prises de positions doivent être exprimées en Conseil des ministres et pas en public : "La discussion a lieu au sein du Conseil du ministre, elle est libre, chacun peut apporter sa contribution mais ce n’est pas sur la place publique. Et une fois que la décision est prise, elle doit être exécutée."
Exclusion du gouvernement
En cas de non-respect de ces consignes, Jean-Marc Ayrault annonce qu'il prendra des mesures : "Je rappelle qu’ils (les ministres ndlr) ont signé une charte de déontologie. Si ça devait continuer, chacun devra prendre ses responsabilités. C’est clair, c’est net."
Ce recadrage apparait après quelques désaccords au sein du gouvernement, notamment vis-à-vis du démantèlement des camps de Roms ou sur le financement de la Banque Privé d'Investissement (BPI), mais aussi suite aux derniers sondages traduisant la baisse de confiance des Français envers l'exécutif. Il a aussi été récemment reproché à Jean-Marc Ayrault de ne pas se montrer assez autoritaire et trop absent depuis sa nomination…