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Si la retraite est considérée comme un temps de repos appréciable, les années qui passent peuvent parfois être liées à une perte progressive d’autonomie. Dans ce contexte, de nombreux retraités souhaitent, avant tout, pouvoir continuer à vivre chez eux et choisissent de bénéficier des services d’aide à domicile afin de rester dans des lieux familiers, à présent sécurisés d’après leurs besoins. Toutefois, les tarifs de ces aides vont connaître une augmentation en 2024 avec des sommes qui pourront grimper à un taux élevé. Découvrez quel va être le montant de cette hausse pour l’année à venir.
Services d'aide à domicile : vers une hausse de tarifs ?
Lorsque la perte d’autonomie progresse, il devient indispensable d’avoir recours à des services d’aide à domicile afin de pouvoir continuer à vivre chez soi en toute sécurité. Aujourd’hui, il existe plusieurs dispositifs, qui offrent ces perspectives d’accompagnement aux retraités, notamment un ensemble de prestations comme l’aide à l’autonomie, l’aide ménagère, l’aide au repas ou encore une simple compagnie. En parallèle, il est également possible de bénéficier de la téléassistance pour lancer un appel d’urgence en cas de problème ou bien d’obtenir un portage de repas.
Tandis que ces services sont désormais essentiels pour un grand nombre de retraités, les tarifs associés vont être amenés à augmenter pour l’année 2024. En effet, au cours de l’année à venir, les structures d’aide à domicile vont pouvoir réaliser une hausse de leurs tarifs, relatifs aux contrats en cours, à un maximum de 5,95%. Ce chiffre a récemment été déterminé par un arrêté publié au Journal officiel, le jeudi 28 décembre, comme le rapportent nos confrères de Capital.
Services d'aide à domicile : une augmentation trop faible pour le secteur
De manière plus concrète, il est observé que le prix de vos prestations pourrait augmenter au maximum de 5,95%, mais, comme l’explique Mehdi Tibourtine, directeur général adjoint de la Fesp, fédération du service aux particuliers, “tous les responsables de structures ne sont pas obligés d’aller jusqu’à ce plafond”.
Alors que ce chiffre paraît important pour les retraités concernés, il demeure faible pour les entreprises du secteur, actuellement confrontées à une crise sans précédent. Ainsi, les fédérations représentant les entreprises privées (Fesp, Synerpa et Fédésap) avaient escompté une hausse d’au minimum 12% pour soutenir cet ensemble de difficultés.
Services d'aide à domicile : des structures en déficit
Toujours selon Mehdi Tibourtine, ce chiffre de 12% n’aurait pas nécessairement entraîné une hausse de cette ampleur, mais aurait pu laisser “une marge de manœuvre à celles qui sont dans les situations économiques les plus difficiles”. Cette limitation de la hausse pourrait ainsi entraîner d’autres structures dans ce déficit.
Pour les entreprises en difficulté, il reste, dès lors, l’option du conseil départemental. Elles ont ainsi la possibilité de lui demander exceptionnellement de déroger à ce plafond en prouvant que leur situation économique nécessite une augmentation plus forte que ces 5,95%. Tandis que ces dérogations sont majoritairement refusées, certains départements peuvent accepter quelques exceptions pour les cas les plus complexes.