Paul Christophe, ministre des Solidarités, de l’Autonomie et de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a dévoilé, dans un entretien donné à Ouest-France, les modalités de paiement de la prime de Noël...
Depuis trois ans, les Français ont désormais le droit de résilier à tout moment, à partir du premier anniversaire de leur contrat, leurs complémentaires santé. À l’image de l’automobile ou encore de l’habitation, ces couvertures santé font, à présent, partie de celles concernées par la libéralisation. Lors de la retraite, il n’est donc pas rare d’avoir envie de faire jouer la concurrence pour obtenir les meilleures garanties. Est-ce favorable pour vous ?
Complémentaire santé : des assurés aptes à résilier leurs contrats
Les assurés n’ont plus, depuis le 1er décembre 2020, à respecter un calendrier spécifique pour mettre fin à leurs contrats. Néanmoins, depuis cette date, aucune évaluation du dispositif n’avait, pour l’instant, été réalisée alors que le Comité consultatif du secteur financier (CCSF) a remédié à cette situation en publiant, le 20 décembre dernier, une étude tirant “le bilan de la résiliation infra-annuelle en assurance santé”. Le processus a ainsi été recensé comme un “succès indéniable” puisqu’il a permis d’offrir de nouveaux droits aux ménages.
Complémentaire santé : est-il utile de faire jouer la concurrence ?
Afin de prouver ce succès, le comité annonce, comme le rapportent nos collègues de Capital, les résiliations à l’initiative de l’assuré, entre 2020 et 2021, en hausse de 20%. Sur les 772 621 résiliations observées, près du tiers l’ont été au titre de la RIA. Si la première cause de résiliation demeure les tarifs, les retraités ont fréquemment choisi de mettre en concurrence leurs contrats. Ce sont, en effet, les personnes âgées d’au moins 62 ans, qui ont réalisé près de la moitié (46%) des résiliations infra-annuelles depuis 2020. Néanmoins, la mise en concurrence n’a pas fait baisser les tarifs si bien que les assureurs ont augmenté leurs tarifs en 2022 face au rattrapage de soins post-pandémiques et à l’application de la réforme du “100% Santé”.