La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Méfiez-vous des autres automobilistes. Habitué de la route, vous savez repérer les radars et faites toujours en sorte de circuler à la bonne vitesse lorsque vous approchez d’une cabine fixe ou que des contrôles sont signalés sur votre trajet. Si un moment d’inattention peut bien sûr vous arriver, vous pouvez vous vanter d’avoir encore tous vos points sur votre permis… Mais attention, car votre chance pourrait tourner.
Voitures radars privées : dans quelles régions circulent-elles déjà ?
En plus des radars fixes et des dispositifs mobiles déployés par les forces de l’ordre, les conducteurs doivent faire face à une nouvelle menace, celle de la voiture radar privatisée. Vous en entendez parler depuis longtemps, sans vous inquiéter de son prochain déploiement sur vos routes ? C’est une erreur. Pour l’heure, ces véhicules sillonnent les routes de huit régions. Les voici :
- La Normandie
- La Bretagne
- Les Pays de la Loire
- Le Centre-Val de Loire
- La Nouvelle-Aquitaine
- Le Grand-Est
- La Bourgogne-Franche-Comté
- Les Hauts-de-France
A l’intérieur de ces territoires, elles sont ensuite introduites petit à petit sur les routes de différents départements. Les régions manquantes (Ile-de-France, Auvergne-Rhône-Alpes, PACA, Occitanie et Corse) devraient elles aussi avoir droit à ces véhicules d’ici la fin de l’année 2023.
Si les voitures radars privées sont si redoutables, c’est parce qu’elles sont difficiles à repérer dans la circulation. Elles passent même quasiment inaperçues lorsque le trafic est dense, car aucun signe distinctif ne permet de les identifier formellement. En étant quelque peu observateur, un conducteur peut avoir des doutes, mais il faudrait avoir l’occasion de scruter tous les véhicules autour de vous pour être sûr de ne pas en laisser filer un. Vous ne saurez même pas si vous avez été flashé, puisqu’elles utilisent une technologie infrarouge, qui ne déclenche pas de lumière…
Difficile à repérer ? Oui, mais pas impossible, car on sait néanmoins dans quels modèles de voiture roulent leurs chauffeurs. Les voici.
Voitures radars privées : quels sont les modèles dont il faut se méfier ?
Parmi les véhicules déjà en circulation, certains sont plus susceptibles d’être une voiture radar privatisée. Comme l’expliquait Le Parisien au mois d’avril dernier, plusieurs modèles circulent actuellement sur les routes de l’Hexagone. Il s’agit majoritairement de berlines très classiques :
- Dacia Sandero
- Ford Focus
- Volkswagen Passa
- Seat Leon
- Skoda Octavia
- Peugeot 308
L’unique détail qui peut vous mettre la puce à l’oreille se trouve sur la plage arrière du véhicule… Et sur le tableau de bord. En effet, les automobilistes en excès de vitesse sont repérés grâce à des capteurs placés à l’avant et à l’arrière du véhicule, ce qui permet à la voiture radar privatisée de contrôler les voitures dans les deux sens de circulation.
Pensez également à jeter un coup d’œil en haut du pare-brise de la voiture qui se trouve juste devant vous. Au centre se trouve un dispositif infrarouge qui lit les panneaux routiers. Si vous roulez de nuit, cette lumière sera d’autant plus visible. Y a-t-il des routes sur lesquelles il faut être particulièrement prudent ?
Voitures radars privées : sur quelles routes circulent-elles ?
La force de ces dispositifs de contrôle tient en un dernier point, leur itinéraire. Contrairement aux radars fixes, les voitures privatisées ne sont pas signalées par des panneaux, alors même que leur trajet est strictement encadré. En effet, les chauffeurs empruntent des itinéraires définis par les forces de l’ordre locales, sous l’autorité de la préfecture, et enregistrés dans son GPS. Alors que l’emplacement des cabines est disponible sur le site officiel de la Sécurité routière, les voitures radars privées n’y figurent pas encore…
Comme l’expliquait Le Parisien au mois d’avril dernier, les voitures sont programmées pour rouler sur tous les types de routes, nationales, départementales comme autoroutes. Elles empruntent ces différents trajets durant une heure, sept jours sur sept, y compris les jours fériés, en plein jour comme en pleine nuit.
Si vous avez des doutes, souvenez-vous que le radar embarqué prend une marge technique de 10km/h pour les vitesses inférieures à 100km/h. C’est plus que les cabines fixes, qui flashent au-delà de 5 km/h au-dessus de la limite autorisée.