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Après Saint-Forget dans les Yvelines en 2019, c’est Paris qui a inauguré en ce début de semaine deux nouveaux radars anti-bruit. Situés rue d’Avron et rue Cardinet, ces dispositifs sont composés de trois caméras, pour filmer le flux de circulation et photographier les plaques d’immatriculation, ainsi que de quatre micros protégés par des grilles métalliques, comme l’expliquent nos confrères du Parisien.
Le 8 février 2022, c’est Toulouse qui installait son radar sonore rue Louis Plana, classé, selon La Dépêche du Midi, comme l’une des artères les plus bruyantes de la ville par le Cerema (Centre d’études et d’expertises sur les risques, l’environnement, la mobilité, l’aménagement).
Au total, il y aura dans les prochains jours huit radars anti-bruit répartis sur l’ensemble de l’hexagone, et notamment dans la ville de Nice.
Nouveau radar : des amendes distribuées dès 2023
Comme le détaille sur Twitter Dan Lert (EELV), maire adjoint en charge de la transition écologique de Paris, ce dispositif n’est pour le moment qu’au stade d’expérimentation. Si l’expérience est concluante et que les radars sont homologués, la verbalisation devrait débuter à partir du printemps 2023.
C’est alors une amende forfaitaire de 135 euros qui sera envoyée aux propriétaires de véhicules dépassant le seuil de volume sonore fixé pour le moment à 90 décibels. L’adjoint a par ailleurs précisé que les radars sonores seraient généralisés à Paris si le test s’avèrait concluant. Selon lui cette mesure est nécessaire pour lutter contre la pollution sonore. "Une moto débridée en pleine nuit peut réveiller à elle seule 10 000 personnes ", a-t-il déclaré sur Twitter.