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Le conflit russo-ukrainien met le monde entier en alerte. La situation géopolitique dramatique fait craindre de lourdes pénuries, qui pourraient impacter l’économie mondiale, et donc notre quotidien. Les fortes sanctions prises envers la Russie pour fragiliser le pays et inciter Vladimir Poutine à mettre un terme à son offensive en Ukraine en sont en grande partie la cause. Car, rappelons-le, la Russie est un grand exportateur de matières premières, notamment les céréales et le pétrole.
D’ailleurs, depuis le début de la guerre en Ukraine, le prix du carburant, déjà à un niveau élevé, ne cesse de flamber. La Russie, qui est le 2e exportateur mondial de pétrole, a réduit les acheminements. Conséquence de ce dysfonctionnement entre l’offre et la demande, l’explosion du prix du baril, qui a dépassé les 140 $, à son niveau le plus haut. Bien que les prix aient légèrement chuté, le risque d’une pénurie de gazole inquiète.
Carburant : les stocks de gazole au plus bas
Les stocks de gazole sont d’ores et déjà au plus bas, alors que la demande demeure en forte hausse. Comme le pointe Auto Moto, cette tendance devrait s’accélérer, car pour produire du diesel, de l’hydrogène est nécessaire. Or, ce dernier, composé de gaz naturel, est en grande majorité exporté par la Russie. Son prix, qui a largement bondi, a par ailleurs conduit à une chute de la production. Se dirige-t-on, alors vers un choc pétrolier, comparable à celui de 1973 ? Les spécialistes se veulent rassurants : il n’y a, pour l’heure, pas de risque de pénurie.