Une habitante de Ploërmel en Bretagne vivrait depuis plusieurs mois dans son véhicule. Ce type de cas, évoqué de façon récurrente dans la presse, soulève la problématique de la paupérisation des personnes...
Les habitudes des automobilistes pourraient changer. Si de nombreux conducteurs signalaient la présence des forces de l’ordre sur les applications GPS comme Coyote ou Waze, dans certains cas précis, ce ne sera plus possible. Et ce, dès le 1er novembre.
En effet, un décret publié au Journal officiel le 19 avril dernier, qui restreint cette possibilité, entre en vigueur le mois prochain. Sur décision du préfet ou du ministre de l’Intérieur, le signalement des forces de l’ordre sera interdit sur une "zone blanche". Celle-ci sera délimitée sur une période courte. Selon BFMTV, la mesure a pour objectif de ne pas permettre de communiquer aux autres conducteurs les contrôles d’alcoolémie, de stupéfiants ou encore des situations de personnes recherchées à la suite d’un enlèvement ou d’une attaque terroriste.
GPS : quelles routes seront concernées ?
Seules les routes départementales et communales seront concernées par cette prohibition. Quant au rayon maximal de la "zone blanche", il est fixé à deux kilomètres en ville et 10 kilomètres hors-agglomération. Pour les contrôles d’alcool et de stupéfiants, le blocage durera maximum deux heures, et 12 heures pour les enlèvements ou attaques terroristes.
En revanche, les contrôles de vitesse ne sont pas concernés par la mesure. Les utilisateurs de Waze ou Coyote ne seront néanmoins pas informés de cette interdiction. Il sera donc toujours possible de signaler la présence de la police ou de la gendarmerie, mais l’information ne sera pas transmise à la communauté. Aucune sanction n’est par ailleurs prévue.