Faits divers
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IstockLe mercredi 29 novembre, le gouvernement avait assuré une augmentation des tarifs des péages autoroutiers "inférieure à 3 %". Les nouveaux tarifs applicables à partir du 1ᵉʳ février viennent d'être dévoilés. Le gouvernement a-t-il véritablement honoré sa promesse ou les conducteurs vont-ils être confrontés à une augmentation plus importante que ce qui avait été annoncé ? On vous dit tout.
Chaque année, au 1ᵉʳ février, les tarifs des autoroutes font l'objet d'une réévaluation en fonction de l'inflation et des investissements des concessionnaires. Cette année, selon un document du ministère des Transports, les augmentations moyennes sur la plupart des autoroutes avoisinent les 3 %, une nouvelle qui devrait soulager les automobilistes.
Une nouvelle taxe sur les concessionnaires
En novembre 2023, Clément Beaune, alors ministre des Transports, avait annoncé une nouvelle taxe sur les concessions autoroutières et les grands aéroports en 2024. Cette taxe vise à financer des initiatives telles que les bornes électriques, le leasing social et l'achat de nouveaux trains.
Craintes de fortes hausses en 2025
Suite à une taxe exceptionnelle sur les bénéfices des concessionnaires, une hausse significative des tarifs au 1ᵉʳ février 2025 est envisageable, selon Le Parisien, la hausse du prix des péages sera plus importante et s'établira à "5 % en moyenne à partir du 1ᵉʳ février 2025". Pour alléger la facture des trajets, les usagers peuvent explorer des alternatives comme le covoiturage ou l'utilisation de routes secondaires :
- Covoiturage : il permet de recevoir des bonus tout en réduisant l'empreinte carbone en transportant plus de personnes. Une solution écologique et économique pour les déplacements quotidiens.
- Routes secondaires : l'utilisation de routes secondaires, limitées à 80 ou 90 km/h, peut rallonger le temps de trajet. Cependant, c'est une option pour ceux qui ne sont pas pressés.
- Fractionnez votre trajet : le principe est simple, si vous devez utiliser une autoroute de la sortie 1 à la sortie 8, vous pouvez quitter cette voie à la sortie 2, faire le tour du rond-point et l’emprunter à nouveau. Vous pouvez pratiquer cette opération à toutes les sorties intermédiaires afin de maximiser vos économies. Le total des péages dus sera moins important que si vous étiez resté sur l’autoroute de façon permanente jusqu’à la sortie définitive.
À l'Est, au Nord, à l'Ouest... Les hausses par région en détails
Dans le détail, les différentes sociétés d’autoroutes appliqueront les revalorisations suivantes :
- 2,71 % pour Vinci Autoroutes (ouest et sud de la France)
- 2,79 % pour la Sanef (nord et est de la France)
- 3,02 % pour APRR (centre-est de la France)
- 3,04 % pour AREA (Alpes)
- 3,08 % pour SAPN (Normandie et ouest de l’Île-de-France)
En moyenne, donc, les tarifs autoroutiers augmenteront ainsi de 2,93 % dès le mois prochain, contre 4,75 % en 2023. Avant son départ du gouvernement, le ministre des Transports Clément Beaune a ainsi tenu sa promesse d'un cheveu. À noter cependant, que les augmentations annoncées ne sont que des moyennes. Sur certains tronçons, elles pourraient être bien supérieures.
Viaduc de Millau : la plus forte hausse
Le viaduc de Millau enregistre la plus forte hausse avec 5,83 % hors période estivale. Toutefois, Vinci assure que la majorité des trajets quotidiens ne seront pas affectés. Malgré les prévisions d'une augmentation moyenne de 5 % des péages par Vinci en novembre, les hausses annoncées sont moindres. Cette hausse des tarifs des autoroutes, basée sur l'inflation (3,87 % sur la période de référence jusqu'à octobre 2023), est également influencée par les plans d'investissement des sociétés concessionnaires.
