Le 25 novembre prochain, l’administration fiscale prélèvera une nouvelle somme sur le compte des contribuables concernés par un rattrapage de l’impôt sur le revenu. Êtes-vous concerné ?
"Bonjour, c’est la police", n’hésitent pas à affirmer les escrocs qui usurpent l’identité des gardiens de la paix pour arriver à leur fin. Ces malfrats, qui s’en prennent régulièrement aux personnes âgées, ont notamment été aperçus à Lyon. Dorénavant, les forces de l’ordre alertent : différentes "vagues d’escroquerie" ont été recensées dans la Drôme. Soyez vigilants.
En général, explique le magazine local Lyon Capitale, ces malandrins prétendent être des policiers et appellent leurs victimes potentielles, qu’ils choisissent spécialement vulnérables. Une fois que celles-ci ont décroché, ils ont alors tout le loisir de dérouler leur discours dangereux. Le mode opératoire est étudié et bien rodé. A celles et ceux qui restent en ligne, ils annoncent qu’ils ont été victimes d’un ou de plusieurs achats frauduleux après avoir fait l’objet d’une arnaque bancaire.
C’est pourquoi, poursuivent-ils, il est urgent de leur fournir le numéro de la carte bancaire utilisée pour procéder à de telles acquisitions. C’est un signe qui ne trompe pas : vous êtes en train de vous faire rouler.
"Bonjour c’est la police" : le coup de fil dont il faut vraiment se méfier
Si vous tombez dans le panneau et confiez vos coordonnées bancaires à ces faux policiers, elles seront ensuite utilisées afin de réaliser de (véritables) acquisitions, potentiellement très coûteuses. Ils n’hésiteront pas à vous dévaliser. Pour rendre leur discours plus crédible, ils ont tendance à raconter que de telles informations sont nécessaires pour faire annuler les achats précédemment évoqués. C’est évidemment faux. Certains vont jusqu’à prétendre être "commissaire de police", indique Lyon Capitale.
Et le journal de conclure sur un conseil à ne jamais perdre de vue : ne communiquez pas de telles informations, peu importe qui les demande.