Paul G., 31 ans est accusé d’avoir violé Gisèle Pelicot en 2016. Il a reconnu les faits dans leur totalité ce vendredi 8 novembre, avant de faire part à la cour de son souhait de devenir pasteur.
25 ans de recherches et d’espoir. Le 14 novembre prochain marquera le 25e anniversaire de la disparition de Marion Wagon, dix ans, qui s’est volatilisée alors qu’elle rentrait de l’école, en plein centre-ville d’Agen (Lot-et-Garonne) et qui n'a jamais été retrouvée. Des centaines de personnes ont été auditionnées, des dizaines de pistes ont été suivies par les enquêteurs, mais la réponse se fait toujours attendre pour ses parents.
Ni une fugue, ni une disparition anodine
Comme l’explique L’Obs, l’ADN de la fillette doit être comparé à ceux qui ont été retrouvés en 2020 sur un matelas ayant appartenu à Michel Fourniret. A-t-elle été elle aussi victime de l’ogre des Ardennes et de son ex-femme Monique Olivier ? La question a déjà été posée à plusieurs reprises dans ce dossier, sans qu’une réponse définitive n’ait pu être apportée. Les résultats des analyses, eux, ne sont pas encore connus.
Une chose est sûre, Marion Wagon a disparu en quelques secondes et la piste de la fugue n’a jamais été celle privilégiée. Interrogé par l'hebdomadaire, Roland Courdesses, ancien commissaire en poste à Agen au moment de la disparition de la fillette, va dans le même sens, expliquant : « J’ai tout de suite senti qu’il ne s’agissait ni d’une fugue ni d’une disparition anodine ».
Il revient aussi sur cette journée du 14 novembre 1996, racontant : « Tout au plus sait-on qu’en quittant sa classe de CM2, Marion file en face, à la maternelle, embrasser son ancienne maîtresse. Qu’elle fait un tour de toboggan. Qu’il est environ 12h10 quand une mère d’élève l’entend dire : ‘Je suis en retard’, puis la voir courir sur le trottoir ». Ce sont les derniers mots que prononce la fillette ce jour-là avant de disparaître entre l'école maternelle et son domicile.
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