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Les électeurs du Front national sont actuellement dans le viseur de Nicolas Sarkozy. Le patron des Républicains souhaiterait en effet les convaincre de rejoindre son camp. Aussi, n’a-t-il pas hésité à leur faire passer un message lors d’une interview accordée à Valeurs Actuelles, un magazine réputé de droite. D’ici la présidentielle de 2017, la "droite républicaine" aura "les seules réponses crédibles, sérieuses et efficaces aux problèmes de notre pays", a-t-il affirmé.
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Eviter "la politique du pire"
"Les Républicains apparaissent aujourd'hui comme la famille forte de la politique française, face à un FN embourbé dans sa guerre familiale, si loin des préoccupations des Français", a-t-il poursuivi avant de dézinguer la majorité : "quant au PS, personne n'imagine qu'il puisse encore incarner un quelconque espoir pour les Français". Dénonçant le "désastre de la politique de François Hollande", l’ex-chef d’Etat a ensuite affirmé vouloir "tirer les leçons de ce qui n’a pas bien fonctionné pendant son quinquennat".
S’imposant comme un rempart à la "politique du pire", Nicolas Sarkozy a mis en garde contre le vote FN. Voter pour l’extrême droite au premier tour, revient selon lui à "faire gagner la gauche au second. C'est aboutir au même résultat que la situation actuelle. Au final, c'est donc le statu quo". Aussi, a-t-il expliquer vouloir lutter "contre le FN en essayant de convaincre ceux qui veulent voter pour lui, en apportant des solutions à leurs angoisses, et non pas en les méprisant ou en leur donnant des leçons".
Deux priorités d’ici 2017
Fort de cette mise en garde, Nicolas Sarkozy a également profité de son entretien à Valeurs Actuelles pour préciser les intentions de son camp en amont de 2017. La "question de la confiance sera centrale en 2017" à cause de "l'inquiétude profonde des Français sur nos valeurs et notre identité", a-t-il prévenu. Aussi, prévoit-il de mettre l’accent sur les élections régionales de décembre, pour lesquelles "il y aura dix-sept listes uniques Républicains-centristes", et sur la rédaction du projet d'alternance. "Avec Éric Woerth, chargé du projet, nous commencerons à faire des propositions fortes", a indiqué Nicolas Sarkozy, précisant qu’il voulait par ailleurs "donner une dimension internationale au fonctionnement des Républicains".
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