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Un immigré a coûté à l’Etat français 1 450 euros en moyenne par an entre 2007 et 2009, selon un rapport de 2013 de l’OCDE, publié mardi par le magazine économique Challenges, avec par conséquent une contribution négative évaluée à 0,52% du PIB.
Des chiffres qui s’expliquent notamment par la pyramide des âges de la population immigrée en France. "Le poids des retraites versées par l’Etat aux immigrés arrivés dans les années 1960-1970 est plus important que la contribution fiscale des immigrés actifs. Et les salaires des immigrés étant moins élevés que ceux des Français, cela fait mécaniquement chuter le montant des impôts et cotisations sociales qu’ils versent", précise Challenges.fr.
Une autre étude contradictoire
Comme le rappelle le magazine économique, ces résultats sont toutefois à prendre avec des pincettes. Une autre étude contredit en effet ces chiffres. En 2010, le chercheur Xavier Chojnicki, expliquait dans un rapport commandé par le gouvernement que "la contribution nette globale de l’immigration au budget de l’Etat serait positive, et de l'ordre de 12 milliards d’euros pour 2005 ; 1 immigré aurait effectué en moyenne un paiement net de l’ordre de 2.250 euros contre un peu plus de 1.500 euros pour un autochtone".
Dans les 34 pays étudiés par l’OCDE, l’impact fiscal des immigrés reste pourtant limité, sans excéder les "0,5% du produit intérieur brut (PIB), qu’il soit positif ou négatif". Ces derniers contribueraient même de manière positive aux finances publiques en payant plus d’impôts et de cotisations sociales, sans percevoir d’aides à la même hauteur.
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