La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
On "n’a pas le même Covid à Marseille qu'à Lyon, qu’à Paris ou Toulouse" : la deuxième adjointe à la mairie de Marseille l’assure. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle des élus estiment que la ville phocéenne doit se doter de son propre conseil scientifique. Cette instance permettrait de gérer la crise sanitaire "en fonction des spécificités" locales du coronavirus, a déclaré Samia Ghali sur LCI le 6 octobre dernier.
Existe-t-il des différences géographiques dans la virulence du virus ?
Covid-19 : l’épidémie évolue différemment dans l’Hexagone
Si c’est bel et bien le même virus qui circule sur l’ensemble du territoire (même combinaisons de variants), on observe toutefois des données épidémiologiques différentes en fonction des zones. D’après les données de Santé Publique France, les Bouches-du-Rhône ont un taux d’incidence de 193,3 cas pour 100 000 habitants. Soit bien loin derrière le Nord ou Paris, dépassant respectivement 206 et 273,5 malades pour 100 000 habitants. Or, ce département méditerranéen inquiète particulièrement du fait du taux d’incidence élevé chez les personnes âgées (290 cas pour 100 000 habitants chez les plus de 90 ans). On constate également une mortalité distincte selon les régions.
Comme le souligne LCI, "la dynamique et l'impact de l'épidémie ne sont pas homogènes". En cause, la démographie, le développement d'importants clusters et la densité. Si à Paris, particulièrement touchée, on recense un peu plus de 21 000 habitants au km², à Marseille, il n’y en a "que" 3 500 habitants au km².
Les aspects socio-économiques jouent également. Comme l’a constaté l'Institut fédératif d’études et de recherches interdisciplinaires santé société (Iferiss) dans ses travaux début juillet, "la France est caractérisée par l’existence d’inégalités sociales en matière de santé. En l’occurrence, plus les sujets vivent dans des conditions défavorisées, plus ils souffrent de pathologies et décèdent jeunes. Ces inégalités sont observées dans beaucoup de pathologies, chroniques comme infectieuses". "Il n’y a (donc) aucune raison de penser que la situation soit différente dans le cas de l’infection au Covid-19".