De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
La politique est un monde de brutes. Pourtant habitué aux joutes verbales et aux critiques de par son métier d’avocat, Eric Dupond-Moretti n’a pas été ménagé par ses nouveaux collègues depuis son entrée en fonction. Le nouveau garde des Sceaux a essuyé les moqueries des parlementaires, quand ce ne sont pas celles glissées anonymement dans la presse par des membres du gouvernement ou des cabinets ministériels. Certains lui reprochent son manque d’expérience à un poste aussi convoité au sein de l’exécutif, d’autres ses prises de position.
Eric Dupond-Moretti "veut qu’on le laisse fumer"
En deux mois de mandat, Eric Dupond-Moretti a dû faire face à plusieurs polémiques, liées à son amour de la chasse ou à sa prise de bec avec le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. L’ancien avocat semble diviser aussi bien dans l’opinion qu’en politique. A droite, on lui reproche d’être un "bobo", à gauche d’être "un anar", pour anarchiste. En Macronie… On ne comprend pas toujours bien pourquoi il a rejoint les rangs. C’est en tout cas ce qu’expliquent plusieurs membres du parti, sous couvert d’anonymat, auprès de La Dépêche.
Auprès du quotidien régional, un député LREM représentant "l’aile gauche de la Macronie" affirme qu’Eric Dupond-Moretti "est un beauf qui veut qu’on le laisse fumer, conduire son gros 4x4 et chasser". Toujours cité par La Dépêche, un autre membre du parti présidentiel affirme qu’il "n’arrive pas à le sentir [Eric Dupond-Moretti, NDLR] car "c’est un anar de droite". Le ministre de la Justice parviendra-t-il à rassembler son camp derrière lui ? Il a encore quelques mois pour faire ses preuves.