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Il va falloir payer. La loi est claire, explique Le Parisien : les tarifs de l’énergie doivent couvrir les coûts de sa production. Et puisque ceux-ci ont augmenté, les Françaises et les Français devront bientôt sortir une fois de plus leur portefeuille.
En pratique, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) ne doit pas rendre son arbitrage au gouvernement avant quelques jours. Néanmoins, nos confrères ont pu consulter un document interne et confidentiel détaillant les projets de l’organisme. A en croire leurs informations, la hausse de prix pour les ménages - les fameux "tarifs bleus résidentiels" - serait de 1,73 %. Soit 16 euros de plus à régler chaque année.
Si cette seule somme vous semble modique - ce n’est pas nécessairement le cas pour tous les foyers de France -, gardez à l’esprit qu’elle survient après deux autres augmentations déjà annoncées mais pas encore entrées en vigueur. A l’été, il faudra aussi composer avec la hausse de la taxe de transport de l’électricité et l’inflation des prix du marché de capacité. En tout et pour tout, comptez donc au moins 50 euros de plus à payer à compter de cette année.
Pourquoi l’électricité coûte-t-elle de plus en plus cher, d’année en année ?
Plusieurs pistes sont avancées pour expliquer cette soudaine hausse des prix. La première à attrait aux modes d’obtention des fournisseurs privés. Ces derniers peuvent normalement compter sur l’Arenh (Accès régulé à l’électricité nucléaire historique), qui leur permet d’accéder à de l’énergie peu onéreuse. Malheureusement pour eux, et donc pour leurs clients, la forte hausse de la demande les oblige à trouver des moyens alternatifs pour pouvoir suivre le rythme.
En outre, les prix des matières premières ont considérablement augmenté l’année passée, engendrant mécaniquement des hausses de prix du produit transformé. Certains délégués général d’associations préfèrent, eux, blâmer la privatisation du secteur… "Tous ces mécanismes, marché de capacité ou Arenh, proviennent directement de la libéralisation du marché de l'énergie en 2007. A l'époque, on nous avait promis une baisse des tarifs. C'est tout le contraire qui s'est produit, avec un bondissement de 50 % ces dix dernières années", s'agace en effet François Carlier de la CLCV, aux micros de nos confrères.