De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le coronavirus continue de sévir aux quatre coins de la France. Selon les données de l'Agence nationale de santé publique, 26 676 nouveaux cas ont été recensés dans les dernières 24 heures. De plus, 166 décès ont été constatés. C'est du côté des hospitalisations que les chiffres sont les plus alarmants. En effet, dans les sept derniers jours, 9 375 patients Covid ont été hospitalisés, dont plus d'un millier en réanimation. Dans certains départements, les places dans ces services destinés aux patients présentant un état de santé grave se raréfient. C'est le cas en Ariège, où 100% des places sont actuellement occupées, souligne Ouest France.
Ces chiffres augmentent de jour en jour et poussent le gouvernement à prendre de nouvelles dispositions dans l'espoir d'endiguer l'épidémie. Parmi elles, on trouve le rétablissement de l'état d'urgence sanitaire depuis le 17 octobre 2020. Cette décision habilite l'exécutif à prendre des mesures visant à réduire la propagation du Covid-19 et à en limiter les conséquences. Ainsi, les rassemblements de plus de six personnes ont été interdits hors exceptions (manifestations, obsèques, transports en commun...). En outre, le préfet de chaque département peut prendre des mesures complémentaires qu'il juge adaptées à la situation locale : limitation de déplacement à 100 kilomètres, attestation de déplacement, fermeture des restaurants...
Covid-19 : de nouveaux départements bientôt concernés par le couvre-feu
La grande nouveauté est l'instauration d'un couvre-feu dans la région Île-de-France et plusieurs grandes villes du territoire. Toujours selon le quotidien régional, cette restriction de déplacement devrait s'appliquer à de nouveaux départements à en croire les déclarations de Gabriel Attal. A l'issue du conseil des ministres du mercredi 21 octobre 2020, le porte-parole du gouvernement a confié : "Un certain nombre de départements basculeront en alerte maximale et donc sous-couvre-feu pour un certain nombre d'entre eux". Cette extension du confinement nocturne sera annoncé par le Premier ministre Jean Castex dans la journée du 22 octobre. Par ailleurs, le gouvernement a indiqué jusqu'à quand il espère faire durer ces restrictions. Le moins que l'on puisse dire, c'est que les Français vont devoir prendre leur mal en patience...
Covid-19 : le gouvernement souhaite pouvoir prendre des mesures de restrictions au moins jusqu'au 1er avril 2021
Pour le moment, l'état d'urgence sanitaire doit durer jusqu'au 16 novembre 2020. D'après les informations du Point, le gouvernement envisagerait de le faire durer jusqu'au 16 février 2021, soit pour une durée de quatre mois. Une durée similaire à la première fois que l'état d'urgence avait été déclaré, du 23 mars 2020 au 10 juillet de la même année. Pour mettre en vigueur cette extension, un vote du Parlement est indispensable.
Par ailleurs, l'exécutif prévoit de continuer à appliquer "des mesures de restrictions de circulation, de rassemblements ou d'ouvertures des établissements au moins jusqu'au 1er avril 2021", écrit le quotidien français. Ces mesures pourraient s'appliquer à l'échelle nationale, ou de façon plus locale. Des dates approuvées par le Conseil scientifique qui alerte sur la difficulté de cet hiver...
Covid-19 : "Les mois d'hiver seront difficiles", prévient le Conseil scientifique
Selon Le Figaro, le Conseil scientifique a donné un avis favorable à la prolongation de l'état d'urgence sanitaire. Dans l'avis de l'instance, transmis au gouvernement, il est écrit que "plusieurs éléments invitent à penser que les mois d'hiver seront difficiles". Cela s'explique par les plusieurs dizaines de milliers de nouveaux cas quotidiens, la part importante de patients Covid dans les services de réanimation et une circulation du virus "facilitée par la saison".
Le Conseil scientifique parle par ailleurs de "la mise en place d'un régime transitoire de sortie de l'état d'urgence sanitaire, du 16 février au 1er avril 2021".