De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Le magazine Capital rapporte une étude conduite par Angus Deaton, économiste et Daniel Kahneman, psychologue, qui travaillent tout deux à l’université de Princeton aux Etats-Unis. L es deux chercheurs se sont penchés sur la corrélation entre le bien-être et le salaire. L a recherche a été menée en 2010 auprès de 1000 salariés américains.
70 000 euros par an pour être heureux
Les deux hommes ont posé deux questions à des salariés ayant des revenus différents : "êtes-vous satisfait de votre vie ces jours-ci ?" et "quelle est la fréquence et l'intensité des moments de joie, tristesse, stress, colère lors d'une journée ?". Au vu des réponses apportées, le revenu idéal serait de 75 000 dollars soit près de 70 000 euros par an et par foyer. En deçà de ce revenu, les sondés ne s’estiment pas satisfaits, mais au-delà, leur bonne humeur plafonne.
A lire aussi :Un patron divise son salaire par 14 et promet 5400 euros par mois à ses salariés
Mickaël Mangot, professeur à l’Ecole supérieure des sciences économiques et sociales de Paris et consultant en finance comportementale explique dans les colonnes du magazine : "Un euro de revenu supplémentaire à plus d’impact sur quelqu’un qui a des revenus faibles, que sur quelqu’un qui gagne très bien sa vie. L’effet ne devient jamais nul, mais il se tasse à partir d’un certain seuil".
Après avoir lu cette étude, un chef d’entreprise américain, Dan Price, a décidé d’instaurer un salaire minimum de 70 000 euros par an pour chacun de ses employés, soit un smic de 5 400 euros. Il se laisse trois années pour réaliser sa promesse en se servant, notamment, dans les bénéfices ainsi qu’en divisant par 14 son salaire.