La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Comme beaucoup d'anciens membres de l'exécutif, les ministres de l'Intérieur bénéficient de certains avantages à la fin de leurs fonctions. Cette pratique relève de la tradition et non de la loi, étant donné qu'elle ne figure dans aucun texte officiel. Le 7 juillet 2020, le gouvernement révelait le coût de la protection rapprochée des anciens ministres et présidents. Au 1er janvier 2019, le service de protection du ministère de l'Intérieur (SDPL) assurait la protection de dix des onze anciens Premiers ministres toujours en vie, trois anciens présidents de la République et douze ex locataires de la place Beauvau.
D'après les informations de Capital, la facture s'élevait à 3,3 millions d'euros en 2018, soit près de 300 000 euros par personne. Cette somme correspond aux salaires de chacun des quatre agents de sécurité, en plus des frais de restauration, d'hébergement et de transport. Il comprend également le véhicule de fonction octroyé à chaque ancien ministre.
Quels anciens ministres de l'Intérieur sont encore concernés ?
Pour déterminer quels anciens ministres de l'Intérieur bénéficient encore de cette garde rapprochée à ce jour, Capital a exclu les anciens présidents et Premiers ministres. Eux, profitent d'une protection fonctionnelle spécifique à leurs anciennes fonctions. De plus, le média a pris en compte les changements qu'il y a eu lieu au gouvernement.
D'abord, l'arrivée de Christophe Castaner puis de Gérald Darmanin au ministère. Ensuite, la demande de Matthias Fekl de ne plus bénéficier de cet avantage. Selon Capital, Jean-Louis Debré aurait formulé la même demande. Découvrez donc qui sont les personnalités concernées dans notre diaporama !
A ce jour, rien ne nous permet d'affirmer que Christophe Castaner est protégé par la SDPL. En effet, durant son mandat, ce dernier avait souhaité en finir avec la protection à vie des anciens locataires de la place Beauvau. Toutefois, ce projet n'avait pas été concrétisé.