De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Quand le patron de la PJ avertit Brice Hortefeux
Le premier scandale de ces dernières années revêt un caractère politique. En novembre 2013, Christian Flaesch, le directeur de la PJ de Paris, téléphone à Brice Hortefeux pour le prévenir de sa convocation devant les juges. Seulement, Brice Hortefeux, qui devait témoigner dans l'enquête sur le financement de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, est sur écoute. Christian Flaesch fait d'abord l'objet d'une mise en garde du parquet général avant d'être limogé. En effet, informé de cette "faute de déontologie", Manuel Valls, alors ministre de l'Intérieur, remplacera rapidement le "grand flic".
Viol collectif au "36"
A la fin du mois d'avril 2014, une autre affaire s'abat sur la police judiciaire parisienne. Cette fois, il est question de viol en réunion et des policiers de la brigade de recherche et d'intervention sont mis en cause. Rapporté par une touriste canadienne qui aurait été victime de relations sexuelles forcées directement dans les locaux du 36 Quai des Orfèvres, le drame débouchera sur la mise en examen de deux policiers. L'un d'eux admettra une fellation consentie. Au cours de l'année, l'ADN retrouvé sur les vêtements de la victime viendra conforter les accusations de viol.
Disparition de cocaïne
A l'été 2014, 50 kilos de cocaïne placés sous scellés disparaissent de l'établissement. Intriguée par cette affaire, l'IGPN, plus connue sous le nom de "police des polices", mène une perquisition au "36". L'enquête la conduira à un brigadier, trahi par les caméras de vidéosurveillance dont sont équipés les lieux. En vacances au même moment, il est interpellé et mis derrière les barreaux.
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L'affaire de trop
Enfin, Bernard Petit, l'actuel directeur de la PJ de Paris, a été placé en garde à vue ce mercredi. L'homme qui avait succédé au patron Christian Flaesch, limogé pour "faute de déontologie", semble ne pas être en reste. En l'espèce, il fait l'objet de "suspicions de fuites dans le cadre d'une enquête judiciaire". Il aurait averti l'ancien chef du GIGN, Christian Prouteau, avant son interpellation au mois d'octobre. Ce dernier avait été mis en examen avec Christophe Rocancourt, dit "l'escrot des stars", pour escroquerie et corruption. Du fait de cette "violation du secret de l'instruction", l'actuel patron du "36" risque d'être remercié à son tour.