Yannick Neuder est un nom quasi inconnu des Français comme il l'était des médias. Et pourtant il vient d'être nommé au ministère du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles en renfort de...
Le Parisien/Aujourd’hui en France dévoile ce lundi une étude typologique de la Banque de France portant sur le surendettement. Alors que plus de 900.000 dossiers de personnes ne pouvant plus faire face à leurs dettes ont été jugés recevables sur le million envoyé à la Banque de France au cours de ces cinq dernières années, le document révèle que les Français les plus touchées par cette situation vivent la plupart du temps seules, en location et ont de faibles revenus. D’après l’étude, plus de 64% des personnes surendettées seraient en effet divorcées, séparées, veuves ou célibataires. Le nombre de surendettés divorcés aurait par ailleurs augmenté au fil des ans. Il serait ainsi passé de 26 ,5% en 2001 à 35% en 2011. Concernant leurs ressources, plus de 78% des surendettés ont des revenus inférieurs ou égaux à 2.000 euros par mois, tandis qu’un quart est au chômage et qu’un autre quart est en invalidité, en congé maladie de longue durée ou bien sans profession.
Un "fichier positif"
L’étude montre également qu’un grand nombre de seniors croulent sous les dettes et figurent derrière les 900.000 dossiers déposés à la Banque de France. "Ces retraités ou pré-retraités, qui doivent faire face à la hausse du coût de la vie et des charges liées au logement (chauffage, impôts locaux…) doivent assumer à la fois les dépenses de dépendance de leurs très vieux parents et répondre aux demandes d’aide financière de leurs enfants, voire de leurs petits-enfants", a ainsi analysé Le Parisien. Et alors que la crise financière continue de sévir en Europe, le gouvernement s’est engagé à prendre des mesures pour éviter que le nombre de surendettés augmente. En décembre dernier il a ainsi été décidé de mettre en place dans les mois à venir un "fichier positif" regroupant plusieurs informations sur les emprunteurs français. L’objectif étant qu’avant d’accorder un nouveau crédit à leurs clients, les banquiers aillent obligatoirement le consulter.