Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Big brother nous observe-t-il ? C'est en tout cas ce que suggère l'autorité néerlandaise de protection de la vie privée et des données personnelles. D'après Le Monde, celle-ci aurait épinglé le géant du net Windows pour ses activités illégales de collecte d'informations sur ses utilisateurs.
Les autorités des Pays-bas reprochent à la firme de recueillir en masse des données personnelles sur les internautes sans les en aviser. Windows affirme avoir recours à de telles pratiques pour améliorer ses capacités techniques. Mais selon les autorités néerlandaises, la réalité serait tout autre. Windows collecteraient en effet les données afin de les revendre à des compagnies privées, qui les destinent à des fins de publicités ciblées.
Vie privée : les GAFAM, habitués des scandales
Problème, la multinationale américaine a son siège social à Dublin, pour des raisons fiscales. Les activités de Windows sont donc soumises à la loi irlandaise, seule compétente pour juger de l'illéicéité des pratiques de la firme. Microsoft, le concepteur de Windows, s'est récemment déclaré prêt à travailler avec les autorités irlandaises afin d'obtenir plus de transparence sur ses pratiques.
Ce n'est pas la première fois qu'un tel scandale vient éclabousser l'un des GAFAM (acronyme désignant les géants du net Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft). Récemment, il a été établi que Facebook enregistrait les conversations des internautes via les micros intégrés aux ordinateurs. Le PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, avait menti sous serment devant le Congrès américain en affirmant ne pas avoir recours à une telle pratique, ce qui constitue un crime fédéral de parjure aux Etats-Unis.
Depuis la mise en place du RGPD (Réglement Général de Protection des Données) par l'Union européenne en 2018, de telles pratiques intrusives sont passibles d'une amende à hauteur de 4% du chiffre d'affaire de l'entreprise impliquée.