Le 25 novembre prochain, l’administration fiscale prélèvera une nouvelle somme sur le compte des contribuables concernés par un rattrapage de l’impôt sur le revenu. Êtes-vous concerné ?
Le professeur controversé Didier Raoult l’avait prédit, il y a déjà 17 ans. Il n’a pourtant pas été écouté. En 2003, l’actuel directeur l'IHU Méditerranée Infection à Marseille, avait remis une étude de 372 pages au gouvernement. Celle-ci alertait sur le "risque d’apparition de mutants de virus respiratoires".
L’infectiologue émérite, qui a mis en avant la chloroquine comme potentiel traitement au Covid-19, y soulignait que "notre préparation face à ces événements chaotiques est faible", rapporte Le Parisien.
"Le risque épidémique par les maladies transmises par voie respiratoire est extrêmement important, du fait de la densification de la population humaine", indiquait-il, tout en précisant que ce sont des "événements rares, chaotiques mais qui peuvent avoir des conséquences extrêmement rapides et extrêmement dangereuses".
Virus respiratoires : les pays riches non épargnés
Selon lui, les "pays riches" ne seraient pas à l’abri de ce type de virus. Et ce, malgré un système de santé mieux développé. "L’espèce humaine est unique, les micro-organismes se déplacent et toute émergence d'un nouveau pathogène dans n'importe quel pays du monde lui permettra une rapide extension sans qu'aucun contrôle ne soit réalisable aux frontières".
Le professeur de microbiologie entendait ainsi créer des "infectiopôles" pour pallier le manque de préparation du gouvernement, au sein des grandes villes françaises. Malheureusement, "c'est tombé en plein cœur de la canicule de 2003, ce qui a bloqué certaines décisions sanitaires. Il est clair que le rapport de Didier Raoult est passé au second plan", a déploré le ministre de la Santé de l’époque, Jean-François Mattei, dans les colonnes du francilien.
"À l'époque, j'ai prêché dans le désert et eu la désagréable impression que l'on me prenait pour un imbécile, mais j'ai finalement réussi à bâtir à Marseille l'infectiopôle que je conseillais de faire", a indiqué Didier Raoult, interrogé par Le Parisien.