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Environ un demi-million de faits de violence ont été recensés en un an, entre le 1er juin 2013 et le 31 mai 2014. Ces chiffres ont été révélés ce vendredi par Le Figaro qui a pu consulter le "tableau de bord" remis au ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve le mois dernier.
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Mis en place par Manuel Valls lorsqu’il occupait la place Beauvau, ce bilan permet de suivre l’évolution des crimes et délits enregistrés par "les services et ainsi de piloter l’activité opérationnelle de la police et de la gendarmerie", explique le quotidien. Le document est mis à jour mois après mois.
Sur la période observée, 504 081 atteintes volontaires à l’intégrité physique ont été recensées contre 485 601 l’année précédente (3,8% d’augmentation).
La Haute-Loire enregistre la plus forte hausse
Tristement réputé pour sa violence, Le département des Bouches-du-Rhône enregistre une baisse surprise de 9,9%, ce qui représente environ 3 000 actes de violences en moins. En revanche, la Haute-Loire est le département qui subit la plus forte hausse : 27,8% d’actes de violence en plus.
S’agissant des violences crapuleuses, une légère baisse générale a été constatée. Elles sont passées de 124 199 faits à 122 763 infractions, soit une baisse de 1,1%. Si ces violences "baissent de 2% en zone police, elles augmentent de 9,8% en zone gendarmerie", détaille Le Figaro.
Les violences non crapuleuses (violences "gratuites") ont, elles, augmenté de 4,76% (257 548 faits contre 245 854 pour l’année précédente).
Autre chiffre inquiétant : les violences sexuelles ont augmentées de 3% dans les villes et de 10% dans les campagnes.
L’observatoire de la délinquance relativise ces chiffres
Pour l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP), "il n'est pas possible de dire que la violence enregistrée augmente à partir de chiffres qui, en tout état de cause, ne doivent jamais être interprétés ainsi". Interrogé ce vendredi matin, l’organisme gouvernemental en charge de la publication officielle des statistiques de la délinquance estime que la hausse enregistrée est "liée au fonctionnement de l'outil de saisie". En effet, l’ONDRP explique que depuis 2012 la gendarmerie et la police enregistrent avec des outils différents les faits de délinquances, ce qui fausse les comparaisons.
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