Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Il a provoqué un vent d’inquiétude à travers le monde. Présentant un "risque très élevé" au niveau planétaire selon l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le nouveau variant du coronavirus baptisé "Omicron" a déjà été détecté dans plusieurs pays européens. Pays-Bas, Royaume-Uni, Italie, Belgique… Et la liste devrait continuer de s’allonger dans les prochains jours. En France aussi, un cas a été repéré ce mardi 30 novembre : un homme de 53 ans résidant à La Réunion l’aurait contracté suite à un voyage au Mozambique, indique Le Monde. Si aucun cas n’a été recensé en métropole pour le moment, ce ne pourrait être qu’une question d’heures : "dès lors qu’il circule chez nos voisins, il est probable qu’il circule déjà chez nous", estimait le ministre de la Santé Olivier Véran, ce dimanche. Des propos d'ailleurs rapportés par BFMTV.
"Au moins aussi contagieux que Delta"
"C'est un variant hybride entre le Beta qui venait d'Afrique du Sud et le Delta que nous connaissons bien", déclarait alors M. Véran, ajoutant : "Malheureusement, vu qu'il arrive à circuler, à faire sa place, dans des pays où il y a déjà une vague de variant Delta qui est déjà très contagieux, c'est que nous pouvons craindre que ce nouveau variant soit au moins aussi contagieux que Delta". Or, si ce variant inquiète tant les autorités, c’est aussi en raison de ses multiples mutations et sa potentielle résistance aux vaccins. "[La vaccination] ne sera peut-être pas aussi efficace pour se protéger contre l'infection initiale”, a indiqué le Dr Anthony Fauci, conseiller médical en chef de la Maison Blanche, selon L’indépendant, avant de tempérer : "Mais [elle] aura un impact très important sur la diminution de la probabilité de faire des formes graves de la maladie."
Découvrez dans notre diaporama les départements dans lesquels la vaccination est au plus bas. Les départements sélectionnés sont ceux dans lequel le nombre de personnes ayant reçu deux doses est inférieur à 70%, selon les dernières données de Santé Publique France datant du 28/11/21.