La technologie nécessaire au bon fonctionnement de la téléphonie mobile va entraîner une révolution : les anciennes fréquences 2G et 3G vont être délaissées par les opérateurs. Or, la connexion des alarmes...
Noël est sauvé, mais que se passera-t-il en 2022 ? Les Français s'inquiétaient de restrictions pour les 24 et 25 décembre, mais elles n'auront pas lieu. En effet, malgré la hausse impressionnante des cas ces dernières semaines, le gouvernement a tenu à préserver les retrouvailles et le moral des Français, mais sous conditions. Aucune interdiction de déplacement ou de restrictions ne sont à l'ordre du jour, mais l'Exécutif demande de la prudence, car le variant Delta continue de circuler à grande vitesse dans l'Hexagone. À lui s'ajoute une nouvelle menace, baptisée Omicron.
Covid-19 : des annonces la semaine prochaine ?
Le Conseil scientifique évoque des restrictions pour le Nouvel an dans son dernier avis, mais ses recommandations n'ont pas remporté la faveur du gouvernement. À tort ou à raison ? Certains scientifiques commencent à tirer le signal d'alarme. Interrogé par Le Journal du dimanche, le professeur de santé publique et d'épidémiologie Mahmoud Zureik estime que les mesures annoncées par Jean Castex vendredi 19 décembre sont "trop timides" et qu'elles ne permettront pas d'"infléchir la courbe". Encore une fois, le gouvernement mise sur la vaccination, proposant de transformer le pass sanitaire en pass vaccinal au début de l'année 2022.
Pour le scientifique, cela ne sera pas suffisant car "la vague est bien là et Omicron risque de l'aggraver sérieusement", explique-t-il à l'hebdomadaire. Il va même jusqu'à envisager "des annonces la semaine prochaine", soit dans les prochains jours, pour la suite des événements. Dans son avis en date du 18 décembre, le Conseil scientifique évoque quant à lui l'interdiction de certains événements ou la mise en place d'un couvre-feu, pourquoi pas à l'échelle "territoriale".
Le gouvernement évoquait la semaine dernière une éclaircie sur le front de l'épidémie, expliquant que la cinquième vague commençait à ralentir dans l'Hexagone. L'évolution du taux d'incidence sur sept jours est en effet à la baisse dans une grande majorité du pays, mais cela ne signifie pas que certains départements ne font plus face à une situation compliquée. Dans une dizaine de territoires, le taux d'incidence est toujours au-dessus des 700 pour 100 000 habitants et le nombre de lits occupés dans les hôpitaux est déjà haut. Découvrez lesquels dans le diaporama ci-dessous.