Face à la montée des cyberattaques, le FBI et la CISA recommandent d’arrêter d’envoyer des SMS entre utilisateurs d'iPhone et d'Android. Un conseil qui ne vise pas seulement les Américains mais tous les...
Au Canada, une société qui fabrique des vibromasseurs a espionné la vie sexuelle de ses utilisateurs via ces objets connectés, a rapporté le National Post. Le sex-toy we-be à connectivité Bluetooth transmet des données personnelles sur les serveurs de l'entreprise qui enregistre en temps réel toutes les données de l'appareil : température, niveau de vibration... Ces dernières étaient associées à l'adresse mail des différents clients.
Les utilisateurs vont être dédommagés
Suite à une plainte d'une utilisatrice dans l'Illinois, la société a été poursuivie en justice. Elle a été condamné à verser près de 4 millions de dollars canadiens. Les personnes ayant acheté l'appareil avant 2016 pourront réclamer jusqu’à 10 000 dollars (6 900 euros). Pour celles qui utilisaient le sex-toy sans l'application Bluetooth, elles pourront toucher 199 dollars (140 euros).
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À l’issue du procès, la firme d’Ottawa a accepté de détruire les données collectées grâce aux sex-toys. Et elle a affirmé qu'elle n'en collectera plus, selon le National Post. "Nous sommes heureux d'avoir trouvé un accord juste et raisonnable dans cette affaire. Nous prenons la question de la sécurité des données privées des clients très au sérieux. Nous avons amélioré notre politique en la matière, augmenté la sécurité de l’application", a déclaré la société à Fortune Magazine.
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