De nouvelles règles d’indemnisation entreront en vigueur en avril 2025 et impacteront durement les plus âgés.
Un enseignant lyonnais, en visite avec ses élèves à Auschwitz (Pologne), s'est fait arrêter jeudi dernier par la douane polonaise car il était en possession d'objets trouvés dans l'ancien camp de concentration. Le professeur avait en effet dans ses poches une paire de ciseaux et une douille qu'il avait récupérées sur le sol du camp.
Jusqu'à dix ans de prison
Au moment de son contrôle, l'homme a vite révélé la provenance de ces vestiges. Dans un entretien accordé au journal Le Progrès Jean-Christophe Bidet, inspecteur d'académie adjoint, a raconté l'affaire. L'enseignant aurait permis à l'un de ses élèves de ramasser les objets puis les aurait placés dans un mouchoir avant de les mettre dans sa poche.
La loi polonaise est catégorique au sujet des objets trouvés sur le site d'Auschwitz-Birkenau. Urszula Podraza, porte-parole de l'aéroport de Cracovie, a déclaré, dans des propos rapportés par Le Figaro, que "le camp est un espace protégé et il est illégal de s'emparer de quelque objet que ce soit" à Auschwitz. Lorsqu'un objet protégé est volé, le coupable encourt jusqu'à dix ans de prison.
Les montrer au guide
Le vol qui ramenait l'enseignant et ses élèves en France a finalement décolé avec une heure de retard. Pour sa part, le professeur a présenté ses excuses à la présidente du Conseil général du rhône, Danielle Chuzeville. Pour le porte-parole de la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et cofinanceur du voyage, "la première chose à faire était de remettre les objets au guide".