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Selon un sondage YouGov publié aujourd'hui par 20 Minutes, 85,5% des personnes interrogées estiment qu'il faut développer d'autres moyens de transports urbains que la voiture.

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20 Minutes publie aujourd’hui un sondage YouGov selon lequel les français seraient favorables aux développement de moyens de transport alternatifs à la voiture.

Face au pic de pollution, aux bouchons et aux dangers que représentent l'automobile, les Français souhaiteraient, dans leur très grande majorité, que des moyens de transport alternatifs soient développés en milieu urbain. En effet, ils sont 85,5% a avoir estimé que "davantage de moyens alternatifs à la voiture devraient être proposés pour circuler en ville".

Des moyens de transport alternatifs

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Ces moyens alternatifs sont les transports en commun. Ainsi, afin de lutter contre la pollution, 61,8% des interrogés considèrent que les bus, tramways ou métros sont les plus efficaces pour limiter la pollution.Si cette solution semble effectivement la meilleure, quid des habitants de zones rurales où les transports sont beaucoup moins développés ? Dans les campagnes et villes moyenne, se passer de sa voiture parait très difficile voir tout simplement impossible. L’idée de réduire l’utilisation de la voiture au profit d’autres moyens séduit donc les français mais le passage à l’acte est plus compliqué.

Effectivement, 57% des Français sont intéressés par les systèmes de voitures partagées comme à Paris avec Autolib, et 48,4% par les vélos en libre-service.Cependant, bien qu’ils témoignent d’un intérêt pour ces moyens alternatifs, beaucoup ne passent pas le cap. Le vélo est fatiguant, ne permet pas vraiment le port de la jupe etc…En outre, le danger que représente le vélo est fortement mis en avant par 79,1% des interrogés. Il semblerait pourtant que ce soit un préjugé : selon Olivier Razemon, auteur de Le pouvoir de la pédale, cité par 20 Minutes , 148 cyclistes ont été tués en 2008 dont 73 (soit 49%) renversés en milieu urbain et 75 (soit 51%) sur une route de campagne.En revanche, la grande majorité des cyclistes renversés ont été blessés en ville (85%). Généralement, les accidents sont le fait des automobilistes. Par conséquent, si le nombre d’automobilistes réduit, les accrochages avec des vélos devraient diminuer.

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